Dakar — Le ministre de la Culture et du Patrimoine Historique Aliou Sow a tenu, jeudi, à préciser que le Festival international du cinéma et de l'audiovisuel du Sénégal (FICASE) en gestation n'est pas en contradiction avec les Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK) dont la dernière édition remonte à 2018.
"Le FICASE n'est pas en contradiction avec les RECIDAK. Revenons à la réalité ! Les Recidak ce sont des conférences, colloques, des échanges, il n'y a pas de compétition, pas de prix", a-t-il dit.
Le ministre a affirmé qu'il n'a pas tué les Recidak, "Je les ai trouvées mortes, je ne les ai pas tuées.", a-t- clamé, estimant avoir trouvé à son arrivée dans le département un budget de 36 millions francs CFA dédié aux Rencontres cinématographiques de Dakar.
Ces dernières vont être une composante du FICASE, selon le ministre qui veut que la partie réflexion propre des Recidak soit maintenue dans la programmation du nouveau festival de cinéma du Sénégal.
"L'articulation sera le vôtre. Je donnerais mes idées. Je ne déciderais point à votre place", a fait savoir Aliou sow s'adressant aux acteurs du cinéma. Ils ont l'attitude de proposer les dates, le contenu artistique et scientifique et de composer les jurys.
Les Rencontres cinématographiques de Dakar se tenaient annuellement depuis les années 1990, sous la direction du Consortium de communication audiovisuelle en Afrique, que dirigeait la journaliste Annette Mbaye d'Erneville.
De 1997 à 2002, les Recidak étaient organisées par l'Etat du Sénégal. Par la suite, elles se sont arrêtées pendant plus de dix ans, avant d'être reprises en 2018 par le ministre de la Culture de l'époque, Abdou Latif Coulibaly, et de s'arrêter encore une fois.