Angola: Le Gouvernement annonce un investissement de plus de 4 milliards de dollars dans l'eau

Luanda — Le ministre de l'Énergie et de l'Eau, João Baptista Borges, a annoncé jeudi, à New York (États-Unis), pour le quinquennat 2023-2027, un investissement de plus de 4 milliards de dollars dans le domaine de l'approvisionnement en eau.

S'exprimant lors de la Conférence des Nations Unies sur l'eau, qui se déroule du 22 au 24 de ce mois, João Baptista Borges a avancé que le programme comprend l'exécution de nouveaux systèmes de captage, de traitement et de distribution d'eau, qui augmenteront de 1.149 m3/ jour, l'approvisionnement en eau du pays, notamment de Luanda, et le raccordement au réseau de 1,6 million de familles.

Cet effort financier, a-t-il ajouté, fera passer la consommation actuelle par habitant de 40 litres/habitant/jour à 70, s'orientant vers l'atteinte des objectifs de l'Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD).

"Malgré l'abondance des ressources en eau en Angola, il y a des régions, dans la partie sud, affectées de manière cyclique par de longues sécheresses, qui conduisent à la formation de vagues migratoires de la population et à la transhumance animale, coûtant de grands sacrifices humains et matériels", a affirmé le ministre.

Pour faire face à la situation qui existe depuis des décennies, João Baptista Boerges a souligné que le Gouvernement angolais avait récemment décidé de réaliser un programme d'actions structurantes consistant en la construction de canaux et de transferts entre bassins, ainsi que la construction de barrages avec réservoirs pour l'accumulation d'eau de pluie, y compris la réhabilitation de dizaines de barrages, dans les provinces de Cunene, Namibe et Huíla.

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Le programme, a-t-il dit, doté d'un budget de 4,5 milliards de dollars, a commencé dans la province de Cunene, avec l'achèvement du canal CAFU, avec la collecte de l'eau de la rivière Cunene et sa distribution sur 165 km de canaux ouverts, avec des avantages potentiels pour plus de plus de 250. 000 personnes et plus de 300.000 animaux, en plus d'irriguer le sol le long de son parcours.

Dans cet effort, selon le ministre, le Gouvernement compte sur la participation d'entités et d'agences de crédit multilatérales, telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l'Agence française de développement, avec lesquelles il réalise, depuis 2018, le Programme de développement institutionnel du secteur de l'eau (PDISA).

Le programme en question, a-t-il dit, est déjà en phase II et avec des résultats visibles, tant au niveau des infrastructures, avec la réhabilitation et l'extension des réseaux d'eau municipaux, la construction de laboratoires de mesure de la qualité de l'eau, que sur le plan institutionnel, avec la création et la formation de 17 sociétés provinciales des eaux qui assureront la gestion des actifs en construction, ainsi que la garantie d'un service de qualité acceptable aux populations bénéficiaires.

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