Diourbel — Le service régional de l'élevage et des productions animales de Diourbel table sur un objectif de 200 000 têtes pour couvrir les besoins de cette région en moutons, à l'occasion de la prochaine Tabaski (Aid el Kébir), a indiqué, vendredi, son responsable.
"Pour cette année, les besoins d'approvisionnement du marché en moutons pour la Tabaski tournent autour de 200. 000 têtes au niveau de la région de Diourbel ", a déclaré Mame Diarra Ndiaye.
Elle s'exprimait lors d'un comité régional de développement (CRD) consacré au bilan de l'édition 2022 de la fête de Tabaski et aux préparatifs de celle 2023.
Pour atteindre ces objectifs, elle a invité les éleveurs et opérateurs à "déposer et renouveler à temps leurs dossiers afin de pouvoir bénéficier des financements mis à leur disposition. "L'année dernière, plus de 93 millions de FCFA ont été distribués dans la région, au profit de 67 opérateurs, avec un taux de remboursement global de 70%", a-t-elle précisé.
La cheffe du service régional de l'élevage et des productions animales de Diourbel a également mis l'accent sur la nécessité pour les collectivités territoriales, de concert avec les autorités administratives déconcentrées, "d'identifier et d'aménager les différents points de vente, au moins quinze jours avant la Tabaski."
Mame Diarra Ndiaye a par ailleurs sollicité "l'application de mesures d'assouplissement au niveau des postes de contrôle, de même qu'une sécurisation des lieux de vente par les forces de défense et de sécurité, en collaboration avec les comités locaux de lutte contre le vol de bétail."
Elle a indiqué que "le Programme national d'autosuffisance en moutons de Tabaski (PRONAM), l'Initiative des maires pour l'autosuffisance des moutons de Tabaski, ainsi que la stratégie nationale d'éradication de la peste des petits ruminants" seront aussi mis à contribution pour "atteindre ces objectifs d'autosuffisance en moutons de Tabaski".
L'adjoint au gouverneur de Diourbel en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye, a demandé aux préfets de la région d'organiser des réunions préparatoires sur la Tabaski.
"Chacun en qui le concerne, a-t-il appelé, doit organiser des réunions préparatoires avec l'ensemble des acteurs concernés pour une meilleure prise en charge des préoccupations individuelles et collectives".
