Plus de 600 tonnes de cacao sont produites par saison culturale, entre novembre et février de chaque année, a indiqué samedi 25 mars le président de la Coopérative des planteurs, acheteurs, revendeurs des produits agricoles dans le Watalinga. Selon lui, cette production n'a cependant aucun impact sur le plan économique à la suite notamment de l'exportation frauduleuse des produits agricoles.
Le président de la Coopérative des planteurs, acheteurs, revendeurs des produits agricoles dans le Watalinga, David Muwaze, demande aux services oeuvrant aux frontières congolaises d'user du sens de patriotisme afin que ces produits agricoles exportés bénéficient à l'Etat congolais :
" Nous martelons sur la production de Cacao. Parce qu'après nos enquêtes, nous avons compris que, dans la grande saison, le secteur agricole des Watalinga est en mesure de produire 600 à 700 tonnes. C'est-à-dire du mois de novembre jusqu'à la fin du mois de février ; à la seule condition que les services commis à la douane c'est-à-dire les services frontaliers, qu'ils puissent avoir quand même une surveillance et un contrôle tous azimuts pour que tous les produits s'orientent dans les dépôts des sociétés qui payent les taxes et impôts à la République ".
Malheureusement, il dit avoir constaté lors de ces enquêtes le cacao qui traverse la frontière c'est-à-dire la rivière Lamia clandestinement et aussi avec la complicité de certains agents des services commis à la douane.
David Muwaze a condamné cette attitude de certains agents des services publics commis à la frontière surtout congolo-ougandaise dans la partie de la chefferie des Watalinga.
Selon la même source, d'autres produits agricoles traversent aussi clandestinement la frontière congolaise par la rivière Lamia. Il s'agit notamment de :
la pomme de terre
l'oignon
la banane plantain
l'huile de palme.
David Muwaze avait plaidé, samedi 4 mars, pour l'accompagnement du gouvernement et de ses partenaires pour l'évacuation et la commercialisation de la production agricole dans cette entité.
Depuis deux ans à Watalinga, il dit avoir observé un retour de la population qui s'était déplacée à la suite de l'insécurité. Cette situation a entraîné l'augmentation de la production agricole dans la région.