Arrivé le mercredi 22 mars pour un séjour de 48 heures à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord pour encourager les populations et les forces de défense et de sécurité en proie à des attaques, terroristes, le Chef de l'Etat du Burkina Faso s'est prononcé sur le soutien militaire de la Côte d'Ivoire.
A propos de la lutte contre le terrorisme et du soutien du Président Ouattara, il dira : « C'est un combat asymétrique qui nécessite une grande solidarité des différents pays. C'est dans ce cadre que la Côte d'Ivoire l'a fait. Et la Côte d'Ivoire est pleinement dans son droit de fait puisqu'elle est conforme à toutes ses recommandations de la communauté internationale », a-t-il expliqué. Comme rapporté ce Dimanche par le media ivoirien d'Etat, fratmat.info.
« Certains États sont venus en collaboration bipartite pour qu'on puisse mener des opérations (...) Pour le cas de la Côte d'Ivoire, nous avons dit que nous voulons bien, mais nous sommes limités par les moyens (...) C'est dans ce sens que certains véhicules ont été remis à ces unités avec un peu d'armement depuis le mois de janvier ou décembre (...) Si la Côte d'Ivoire a décidé d'appuyer ces unités pour mener des opérations à sa frontière, c'est très bien. Cela empêche que cette zone soit infestée », a justifié le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition au Burkina Faso.
Victime de sa proximité avec Emmanuel Macron, le Président ivoirien, Alassane Ouattara, reconnait le quotidien, L'Observateur Paalaga, a choisi la « raison d'Etat ».
C'est le lieu de signaler que la recrudescence du terrorisme au Burkina Faso a entrainé l'afflux de réfugiés burkinabè dans les zones frontalières entre ces deux pays qui partagent plus de 500 kilomètres de frontière, fait remarquer Radio Oméga du Burkina Faso. A cela, il faut ajouter le fait que depuis 2019 le nord de la Côte d'Ivoire a subi plusieurs attaques terroristes, dont les auteurs sont supposés venir du Burkina, estime cette radio privée. Et de justifier cette aide militaire de la Côte d'Ivoire au Burkina Faso qui compte au moins 10000 réfugiés venus du Burkina dans sa zone nord. Pour leur prise en charge, le gouvernement ivoirien a débloqué 3 milliards de Fcfa