Luanda — L'Angola a participé, mercredi 22 mars, à la présentation du projet d'appui à l'universalisation et à la mise en oeuvre effective de la convention sur les armes biologiques en Afrique, lors d'une session qui s'est tenue à Genève (Suisse).
L'information est exprimée dans un communiqué de presse de la Mission permanente d'Angola dans ce pays, soulignant le fait que l'État angolais a signé ladite Convention en 2016.
Selon le document, l'Angola a désigné l'Autorité nationale pour le contrôle des armes et le désarmement (ANCAD) comme point de contact national pour la Convention.
Lors de l'événement, l'ANCAD a partagé certaines de ses priorités, essentiellement celles relatives à l'élaboration de la législation et à la préparation et la soumission de mesures de renforcement de la confiance.
Le document rappelle que l'Angola a averti que l'Afrique est un continent avec ses propres particularités, ce qui implique d'adapter ce type d'initiatives à des actions d'assistance concrètes.
La Convention sur les armes biologiques est un accord de contrôle des armements qui interdit la production, le développement, le stockage et l'utilisation d'armes chimiques.
Actuellement, 189 États membres, dont l'Angola, ont signé cet accord, qui contient des dispositions pour l'évaluation systématique de l'industrie chimique, ainsi que pour les enquêtes sur les allégations d'utilisation et de production d'armes biologiques à des fins militaires.