Algérie: Blida - Introduction de la désinfection des eaux usées par rayons UV

BLIDA — La technique de traitement et de désinfection des eaux usées par rayons ultraviolets (UV) a été introduite au niveau de la station d'épuration des eaux usées (STEP) de Boufarik (Blida) dans le but d'exploiter les eaux ainsi épurée dans l'irrigation agricole, a-t-on appris, dimanche, auprès de la direction des ressources en eau (DRE).

"La STEP de Boufarik, couvrant six communes, a été renforcée par la technique dite de désinfection par rayons ultraviolets (UV), utilisée pour le traitement des eaux usées pour en éliminer toutes les micro-organismes, dans le but de les exploiter dans l'irrigation agricole", a indiqué le DRE, Abdelkrim Allouche.

Selon le responsable, "les eaux usées sont d'abords filtrées, avant leur traitement, dans une 2e étape, aux rayons UV, pour en éliminer toutes les bactéries de manière à les rendre adaptées à l'irrigation agricole".

M. Allouche a signalé, à cet effet, l'achèvement des études inhérentes à la mise en place d'un système d'irrigation de près de 3.000 ha de terres agricoles à partir de cette station, d'une capacité de production de près de 60.000 m3/Jour. Il a noté qu'une partie de ces terres agricoles est située dans les wilayas d'Alger et Tipasa."Une fois opérationnels, les nouveaux systèmes d'irrigation à partir de cette station, contribueront à la réduction de l'importante pression enregistrées sur les eaux souterraines, assurant 80% des besoins en eau potable de la wilaya de Blida, mais aussi 60 % des besoins en matière d'irrigation agricole", a souligné le même responsable.

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Cette démarche permettra de mettre un terme au problème de mobilisation d'eau d'irrigation, constituant l'une des préoccupations majeures des agriculteurs d'une part et d'exploiter l'eau qui était destinée à l'irrigation agricole pour améliorer l'alimentation en eau potable (AEP) d'autre part, selon les explications du directeur des ressources en eau.

A noter que les eaux usées constituent l'une des plus importantes sources d'eaux non conventionnelles sur lesquelles de grands espoirs sont fondés, à l'avenir, pour couvrir les besoins nationaux dans les domaines agricole et industriel, notamment au regard de la faible pluviométrie, ces dernières années.

Ce constat a été fait par des experts et spécialistes en ressources en eau et en irrigation, lors d'une rencontre scientifique sur ce thème, tenue dernièrement, à l'Ecole nationale supérieure d'hydraulique de Soumaâ.

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