Divorce difficile, situation financière de plus en plus critique, activisme politique au sein de l'oppisition mal vécue par ses proches, tension récurrente entre les autorités administratives locales et lui: le cocktail devenait de plus en plus difficile à avaler pour Sam Séverin Ango.
Au vu de ses déboires de tout ordre, l'adhésion de Sam Ango au RDPC ce vendredi 24 mars était donc prévisible et devenait inéluctable selon plusieurs analystes politiques qui s'appuient notamment sur les récentes sorties du journaliste originaire de la région du Sud.
Vie privée, affaires et politique
La séparation difficile d'avec son ex-épouse Geneviève Ngo Ntamack se poursuit sur fond de bataille judiciaire qu'il vit très mal. Le journaliste et homme politique dit également craindre d'être déposséder de ses biens, terrains, Maisons, situées dans son village.
Sam Ango est également en procès depuis peu dans une affaire qui l'oppose au maire d'Ebolowa 1er, Joël Emmanuel Bitumu. Le journaliste réclame la somme de 37 millions au titre de paiement d'un marché public exécuté par la société ANGO & NTAMACK dont Sam Severin ANGO est le directeur
Sam Ango faisait d'ailleurs savoir récemment qu'il redoutait un règlement de comptes avec les autorités administratives et politiques locales. Ceux-ci ne souhaitant pas voir Sam Ango développer les activités politiques au sein d'un parti d'opposition dans la région natale de Paul Biya, le président camerounais.
Toutes ces circonstances ont contribué à fissurer l'engagement politique de Sam Ango dans l'opposition et ont finalement eu raison de ses idéaux politiques.
Son arrivée au RDPC est clairement un atterrisage forcé dans un aéroport de fortune; atterissage de auvetage commandé par la force de la navigation en zones troubles. Ce n'est donc pas de gaieté de coeur que le natif d'Ango'o rejoint le RDPC selon plusieurs observateurs.
Dans un post Facebook datant du 26 décembre 2022, Sam Ango lève le voile sur la distance qu'il prenait déjà avec son désormais ex-parti politique, le MRC de Maurice Kamto.
MA VISION DE L'AFFAIRE DU COURRIER DE MAURIKA À ETOUDI,
Ce Dimanche 25 Décembre, Jour de Fête, à Yaoundé, j'ai pu papoter avec quelques proches, bien introduits ,des Sujets portant sur l'avenir proche du Cameroun, dès 2023, et des graves dangers qui guettent notre pays si l'on n'y prend garde.
Nous avons passé en revue tous les scénarios possibles, partant des guerres de succession à l'intérieur du système vieillissant en place, jusqu'au dernier cas qui se dessine à propos de Franck Emmanuel BIYA. ET, tout naturellement, l'hypothèse Maurice KAMTO, comme alternative crédible.
Cependant, des doutes persistent quant à la farouche détermination du Leader de la renaissance, à aller au bout d'une logique à laquelle sont accrochés nombre de Sympathisants et adhérents aujourd'hui, et qui, malgré l'épisode du boycott intervenu aux dernières consultations électorales, veulent toujours croire que leur Champion n'est pas et ne sera jamais dans un Jeu trouble, ou double.
Les Militants du MRC veulent tellement y croire, et très honnêtement leurs attitudes rejoignent à certains égards les habitudes des Membres de la Secte, obligés de soutenir et d'avaler tout de leur gourou même lorsque ce dernier est en faute. C'est ce qu'a essayé de faire JRW, quoique du SDF, mais Sympathisant du MRC.
C'est ce que font les autres, en refusant aveuglement de se poser les bonnes questions. Pourtant nombre de détails laissent perplexe et interrogateur dans cette affaire : la présidence de la République, au Cameroun, n'est pas un Service public, comme tous les autres, et n'y accède pas le tout venant, et même pour y entrer, l'accès réservé aux personnes extérieures est du côté du parcours vita à la montée du Mont Febe, et donc, selon nos investigations, ceux qui passent par le bas, à la grande entrée qui jouxte le carrefour en direction d'Emana, sont exclusivement les visiteurs classés top secret et c'est par là que le porteur du COURRIER spécial a été aperçu.
Comment Le Secrétaire Général du parti, peut-il dire dans un premier temps que la visite de son président au palais présidentiel n'avait aucun lien avec la politique et les affaires internes du pays et affirmer dans le même communiqué que le document dont était porteur Maurice KAMTO avait trait aux affaires d'intérêt national.
Je dois avouer à ce niveau qu'il y a une petite confusion qui dénote une absence criante de cohérence. J'affirme ici péremptoirement qu'il y a un gros souci dans la démarche du président du MRC, car en toute vérité, aucune, mais alors aucune raison, ne peut permettre de comprendre l'acte authentique de ce Champion, en qui tous les espoirs d'une alternance par voie d'élections reposent.
Le régime RDPC et l'opposition politique du MRC sont aux antipodes, les leaders des deux familles politiques sont infrequentables en l'état actuel des choses, et ne sauraient se parler par courrier interposé.
M KAMTO lui-même, pour tout ce qu'il représente pour ses militants, ne pouvait pas ouvertement se permettre une telle légèreté sachant que ceci devait ipso facto entraîner une grosse confusion dans les esprits. Aujourd'hui, à l'aube d'une année charnière pour le pays, tout leader politique de premier plan doit nécessairement, voire, impérativement faire son agiornamento et déterminer le peuple.
Nous n'accepterons pas une trahison de plus, et surtout venant des plus grands esprits.