Le Parti socialiste pour l'intégrité et la justice (PSIJ a effectué sa sortie officielle, samedi 25 mars, à Kinshasa.
Ce parti, selon son président Grégoire Bakandeja, entend construire progressivement l'économie sociale de marché, la redéfinition du droit de la propriété du sol et du sous-sol, principalement dans la gestion de l'exploitation des ressources naturelles, et une armée nationale moderne pour la défense de l'intégrité du territoire national.
Il a également précisé que le PSIJ s'insurge contre les guerres économiques d'agression imposées à la RDC pour s'approprier ses richesses.
Grégoire Bakandeja revient sur les valeurs fondamentales sur lesquelles repose la vision de son parti :
" Nos spécificités, c'est de tenir compte des valeurs fondamentales. Lorsqu'on gère un Etat, la justice, la démocratie, l'intégrité lorsqu'on va dans la gestion et les services à la communauté, on va insister là- dessus. Si les gens nous font confiance, nous militerons dans les chambres législatives pour qu'on atteigne l'objectif final qui est le développement intégral de l'homme. Nous ne venons pas pour des solutions miracles, nous venons pour contribuer à faire changer les choses, pour que la qualité de la gouvernance soit changée pour l'intérêt de nos populations ".
Le président du PSIJ a fait remarquer que " durant les 30 dernières années, nous avons eu des gouvernances atypiques en matière financière parce qu'un Etat c'est d'abord l'organisation et la gestion des ressources disponibles. Lorsque ces ressources sont perçues, il faut savoir les redistribuer équitablement ".
Il se propose donc de militer pour qu'il y ait une redistribution des richesses et des revenus pour l'intérêt de la communauté.
" Si la vision du chef d'Etat correspond à notre propre vision, nous serons prêts pour le soutenir ", a souligné Grégoire Bakandeja.
Cofondé avec le professeur Upio Kakura Wapol qui assure le secrétariat général et Me Alexis Kaziota, le PSIJ propose le service militaire obligatoire à la fin des études secondaires. Et en matière de justice, il plaide pour un référendum en vue de l'adoption d'une nouvelle constitution de la République.