La société civile du groupement de Banande Kainama dans le territoire de Beni propose trois mois pour l'enrôler tous les électeurs, au lieu des quinze jours supplémentaires accordés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui prendront fin d'ici le 1er avril.
Il y a certains centres qui sont délocalisés à cause de l'insécurité dans la région, mais surtout des pannes de machines, à l'exemple du centre de Muziranduru, qui affectent les opérations d'enrôlement, a déclaré Bienfait Baraka, membre de la société civile de Banande Kainama.
Il recommande à la CENI de prendre en compte cette problématique :
" Les activités d'identification et d'enrôlement dans le groupement Banande Kainama évoluent à pas de tortue. Surtout, nous déplorons des pannes des machines que nous enregistrons sur terrain. Et cela impacte négativement les activités dans ces centres-là. Lorsque les machines tombent en panne, on est obligé de stopper et on est obligé d'amener les machines soit à Oicha, soit à Beni. Et cela arrête et stoppe les activités ".
Il estime que les quinze jours que la CENI avait ajoutés sont " vraiment insignifiants : il faut environs deux mois soit trois mois. Cela va nous rassurer par rapport à ces activités ".
Ce cadre de la société civile locale note par ailleurs qu'il y a encore un engouement des requérants devant les centres d'enrôlement. Et la société civile continue à sensibiliser la population de venir nombreux.
D'autre part, Bienfait Baraka demande à la population d'éviter de se faire enrôler plus d'une fois :
" Ceux-là qui s'enregistrent deux fois, trois fois, nous les interdisons de ne plus s'enrôler deux fois parce qu'ils seront effacés sur la liste de la CENI et au même moment, ils ne voteraient ".