Le président du Mouvement pour la Transformation nationale (MTN) se dit surpris de voir l'actuel locataire du Palais de la République, en l'occurrence le président Sall, en être à poser des actes tendant à vouloir briguer un troisième mandat : " C'est une surprise ! C'est une surprise mais qui est déjà l'attente de la prise du pouvoir du président Macky Sall en 2019.
Parce que souvenez-vous qu'en 2019, le président de la République à l'entame de son second mandat a supprimé le poste de Premier ministre et ceci est déjà un acte, je dirai très grave dans la bonne marche des institutions ", regrette-t-il.
Sur la question de la suppression du poste de Premier ministre, l'ancien ministre de l'enseignement supérieur déclarera par suite: " Il avait avancé de fausses raisons qui étaient qu' il fallait faire les choses plus rapidement. Or, quand vous supprimez le coordonnateur de l'action gouvernemental, on ne comprend pas comment les choses allaient être plus rapides, et la réalité nous a montré que non seulement les choses ont été plus lentes mais aussi, ont été désordonnées et n'ont pas respecté les règles de fonctionnement de l'Etat. "
L'autre aspect qui était aussi un peu précurseur, selon l'ancien PCA de PETROSEN HOLDING, " c'est l'assujettissement d'un certain nombre d'institution à l'exécutif. Et malheureusement nous revenons à la case de départ puisqu'en 2011-2012, le combat était que le président Abdoulaye Wade ne pouvait pas faire un troisième mandat. Après toutes les déclarations, toutes les démonstrations, toutes les illustrations données par le président Macky Sall, lui-même nous voilà à peut être quelques semaines, peut-être être quelques mois d'une future déclaration de candidature qui est immorale, illégitime et qui ne respecte pas l'éthique et cela je considère que ce n'est pas une bonne chose ".