Face à la presse lundi, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) s'est penché sur la situation du pays. À quelques jours du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang au leader de Pastef Ousmane Sonko, ces observateurs ont pris les devants.
Les membres du Cosce ont d'abord déploré " une tension politique persistante " qui menace la paix et la cohésion sociale depuis les événements de mars 2021. " Les troubles qui ont éclaté le 16 mars dernier dans plusieurs localités du pays (deux morts et de nombreux blessés) en sont une épouvantable illustration ", ont-ils notamment faits avoir dans leur déclaration.
Le Cosce condamne avec fermeté les appels à la violence et condamnent les dégradations des biens d'autrui. Le collectif prône l'apaisement et interpelle les acteurs politiques à avoir un sens élevé de la responsabilité pour préserver la démocratie, la paix et la cohésion sociale. Les membres du collectif exhortent les acteurs politiques à se retrouver autour d'une table pour renouer le fil du dialogue afin de créer les conditions d'une Présidentielle crédible et apaisée en 2024.