La campagne de vaccination préventive contre la maladie à virus Ebola a été lancé, le lundi 27 mars à Mbandaka dans la province de l'Equateur, par le vice-gouverneur de province, Taylor Nkeka.
L'actuelle campagne de vaccination cible quarante-cinq mille personnes âgées de douze ans et plus. Elle est prévue pour six mois, dans les sept sites retenus pour la vaccination à travers les trois zones de santé de la ville de Mbandaka :
Bolenge
Mbandaka
Wangata.
Le chef de division provinciale de la santé de l'Equateur, Bienvenu Ikomo, a été parmi les premiers vaccinés. Il a fait ce témoignage à sa sortie :
« J'ai reçu le vaccin, il y a de cela déjà 45 minutes. Il n'y a aucun effet. J'ai senti quand même des douleurs comme toute piqûre dans le corps humain. Mais, en tout cas, il n'y a pas un autre effet après la prise de ce vaccin ».
Selon le coordonnateur des activités terrain de l'INRB à l'Equateur, Zéphirin Mossoko, une dizaine de fois, la RDC a connu l'épidémie de la maladie à virus Ebola depuis la première apparition en 1976. Près de la moitié ont sévi dans l'espace grand Equateur et trois dans la nouvelle province de l'Equateur, avec plusieurs morts.
Ce qui explique, a-t-il indiqué, la nécessité de prévenir la maladie :
« Le professeur Muyembe avec la Firme Johnson-Johnson, nous nous sommes décidés qu'on ne doit pas attendre les épidémies pour commencer à agir, alors qu'il y a des morts. On doit prévenir avec un vaccin prophylactique, qui a été bien étudié et qui a donné de très bons résultats, ici en RDC et ailleurs ».
Mais, il y a des conditions pour être vacciné, a précisé le docteur Zéphirin Mossoko :
« Il faut qu'on soit en bonne santé. Et même si on a une maladie chronique, que ce soit diabète, hypertension, il y a un médecin d'éligibilité qui doit vous consulter, prélever la tension artérielle et les signes vitaux pour voir si vous êtes en bonne santé. Alors si vous avez une maladie, qui n'est pas équilibrée, on va vous demander de revenir quelques jours après avoir équilibré la maladie ».
Le vaccin Jonson-Jonson se donne en deux doses, séparées de 56 jours.
Les activités de vaccination seront exécutées par des vaccinateurs de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) grâce à l'appui de l'Unité de gestion du Programme de développement du secteur de la santé (UG-PDSS), sur financement de la Banque mondiale.