Dakar — La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Aïssata Tall Sall, s'est engagée, lundi à Dakar, à apporter des solutions à la hauteur de ses responsabilités aux difficultés que rencontrent les pèlerins aux Lieux saints de l'islam à leur arrivée à La Mecque.
"Dans les questions pratiques, tenant compte des difficultés que rencontrent les voyageurs eux-mêmes une fois arrivés sur le territoire de La Mecque, nous allons y apporter des solutions à la hauteur de nos responsabilités", a-t-elle promis.
Aïssata Tall Sall présidait la deuxième rencontre d'échanges avec les voyagistes privés sur les conditions d'organisation de l'édition 2023 du pèlerinage aux Lieux saints de l'Islam. La rencontre s'est tenue en présence du délégué général au pèlerinage, l'ambassadeur Aboubacar Sarr.
Plusieurs représentants de groupements et d'agences de voyages ainsi que de représentants des familles religieuses ont également pris part à la rencontre.
Aissata Tall a promis de discuter avec les autorités saoudiennes, les partenaires (banques, les compagnies d'assurance...) et l'ambassade d'Arabie Saoudite à Dakar pour une facilitation de l'octroi des visas.
La ministre des Affaires étrangères a rappelé que 50% des pèlerins sénégalais seront transportés par une compagnie saoudienne. Pour l'autre moitié restante, "des discussions sont en cours avec la délégation générale au pèlerinage", a-t-elle signalé.
Aïssata Tall Sall a indiqué que "le prix du packaging" pour le Hajj de cette année sera communiqué prochainement en conseil interministériel.
"C'est au cours du conseil interministériel, quand j'aurai communiqué toutes les données au Gouvernement, que le Premier ministre, Amadou Ba, aura lui-même la latitude d'annoncer le packaging, pour que nous puissions en discuter", a-t-elle précisé devant les voyagistes privés.
Elle a assuré que ses services ont "essayé de négocier aux meilleures conditions possibles, en tenant compte des circonstances de 2023 qui ne sont pas les mêmes que celles de 2022".
Dans leurs interventions, les voyagistes ont soulevé la question du "visa d'encadrement, qui est hors quota (...)".
Ils ont également demandé au ministre d'ouvrir prochainement "très tôt" la session, pour leur permettre d'avoir les indicateurs nécessaires concernant notamment le calendrier du Hajj, les prix des billets d'avion et les plans de vol.