Dakar — Le ministre de l'Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann, a présidé lundi à Dakar une rencontre de partage sur "les transformations de l'école pour le futur", a constaté l'APS.
"Quand on parle de transformation de l'école, on ne parle pas de transformation en tant que système mais c'est la transformation de l'école dans la prise en charge de politiques de développement de notre pays. C'est la transformation de l'école par l'implication de tous les acteurs de la nation", a-t-il déclaré en présence d'acteurs du système. "Nous n'avons pas les mêmes systèmes partout dans le monde. Au Sénégal, on a un bon système qui fonctionne qu'on doit être améliorer. Nous devons transformer parce que, nous avons des paradigmes qui changent tout le temps", a ajouté M. Hann.
Pour lui, la "Transformation de l'Ecole pour le futur" passe "nécessairement par l'amélioration du cadre de vie des écoles, le numérique éducatif, la promotion des mathématiques et des sciences, le développement des Daara, la révision du curricula et les langues nationales". 250 milliards investis dans l'éducation En présence des acteurs, partenaires de l'éducation, parents d'élèves, les membres de la société civile, Cheikh Oumar Hann a soutenu que "l'école doit être protégée", ajoutant que "depuis le premier trimestre de l'année 2022 à aujourd'hui, en tenant compte du budget de 2023, c'est plus de 250 milliards qui ont été investis dans le système scolaire.
Et, tout cela, a servi à payer les salaires des enseignements. C'était une option réfléchi. Pour l'amélioration des rémunérations des enseignements." La première décision issue du conseil présidentiel sur les conclusions des assises de l'éducation et de la formation concernant la réorientation du système éducatif vers les sciences, les mathématiques, le numérique, les nouvelles technologies et l'entrepreneuriat, s'est inspirée du Plan Sénégal émergent qui envisage à travers son axe 2, le développement du capital humain. Le ministre de l'Education nationale a relevé que "des efforts ont été faits, rappelant que "l'Etat a investi plus que ce qu'il avait pour aller vers la paix sociale, il a fait d'énormes efforts malgré les difficultés".