TUNIS — Lancé en 2019 avec le soutien de l'Institut français, le Prix Orange du Livre en Afrique oeuvre pour la valorisation des talents littéraires d'Afrique francophone et récompense un roman écrit en français par un écrivain africain, publié par une maison d'édition africaine indique la fondation Orange dans un communiqué reçu par l'agence TAP.
Pour cette 5ème édition, 38 livres ont été présentés par 29 maisons d'édition issues de 12 pays du continent. Pour sélectionner les finalistes, 5 comités de lecture composés d'une soixantaine de lecteurs - provenant de 15 pays d'Afrique francophone - dont la Tunisie - se sont concertés. Chaque livre a ainsi été lu par des lecteurs aux profils variés : professionnels du livre (libraires, éditeurs, bibliothécaires, journalistes littéraires...), mais aussi passionnés de lecture, parmi lesquels de nombreux salariés du groupe Orange dans ces pays.
Les cinq finalistes du Prix Orange du Livre en Afrique 2023
Lamine BENALLOU (Algérie), Les vies (multiples) d'Adam, éditions Frantz Fanon, Algérie
Ibrahima HANE (Sénégal), Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables, éditions L'Harmattan Sénégal
Anzata OUATTARA (Côte d'Ivoire), Safora, une vie de tribulations, éditions Mouna, Côte d'Ivoire
Michèle RAKOTOSON (Madagascar), Ambatomanga, éditions L'atelier des nomades, Maurice
Béchir GARBOUJ (Tunisie), La nuit du doute, éditions Demeter, Tunisie
Enseignant de littérature française en Tunisie, Béchir GARBOUJ a déjà vu son travail d'écrivain récompensé à plusieurs reprises, notamment en 2017 par un Comar d'Or pour Passe l'intrus. Dans ce 4ème roman, La nuit du doute, il raconte la vie d'un exilé à Paris. C'est un travailleur à domicile le matin, traducteur le soir. Il erre dans la grande ville. Lorsqu'il rencntre, Seyma. Elle est vive, menue, jeune, trop jeune peut-être. Cette rencontre vient bousculer les codes sur lesquels sa vie s'était organisée. Une histoire de passion et d'égarement, où la fracture entre les générations révèle bien des culpabilités.
La Fondation Orange s'engage pour l'insertion sociale et professionnelle des jeunes et des femmes en difficulté : les jeunes sans qualification ni emploi, les femmes en situation précaire, les personnes avec autisme. Depuis 30 ans, les actions de la Fondation leur donnent accès à l'éducation, à la santé, à la culture pour leur permettre de mieux s'intégrer dans la société. La Fondation contribue également à la démocratisation de la culture auprès de tous les publics en favorisant l'accès à la musique vocale, aux livres, aux musées. La Fondation intervient aujourd'hui dans tous ces domaines, pour que le numérique devenu essentiel, soit un facteur d'égalité des chances. Ainsi, avec le soutien de ses salariés engagés, la Fondation Orange permet chaque année, dans 26 pays, à près de 2 millions de personnes de prendre un nouveau départ.