Sénégal: Compétitivité de la filière sel - Une responsable de la GIZ donne quelques clés

Kaolack — La compétitivité de la filière sel du Sénégal passe par une meilleure qualité du produit et le renforcement de la gouvernance du secteur, soutient la cheffe de la mission du projet "Emploi Sel" de l'agence de coopération allemande pour le développement (GIZ), Asma Hadj Mabrouk.

"Une filière sel compétitive passe par le renforcement des capacités du système de gouvernance, l'amélioration et le développement des services afin d'améliorer la qualité du sel produit au Sénégal, premier producteur du sel en Afrique de l'Ouest avec plus de 550 000 tonnes par an", a-t-elle déclaré.

Asma Hadj Mabrouk intervenait mardi à Kaolack (ouest), au cours d'un atelier d'harmonisation et d'articulation des interventions des "Emploi Sel" et "Seen Suuf". Ce dernier projet vise l'amélioration de la gestion foncière. Mis en oeuvre par le consortium GFA-IPAR, il intervient dans dix-sept communes, dont neuf dans la région de Kaolack et huit dans celle de Kaffrine.

Le projet "Emploi Sel", démarré en avril 2022, va s'étendre jusqu'en octobre 2023. Il vise l'amélioration de l'écosystème des affaires des acteurs de la filière sel, dans le but de créer plusieurs centaines d'emplois et de former plus de mille entrepreneurs en améliorant leurs conditions de travail, notamment par la systématisation de l'assurance médicale.

"Nous avons commencé, au début du projet, avec une étude de marché pour comprendre le dynamisme, la demande et l'offre du marché". En partant de cette étude-là, "nous renforçons maintenant les capacités des industries de transformation du sel dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Kaolack [...]", ainsi que celles du lac Rose, des petites et moyennes entreprises, producteurs et coopératives de sel "pour aller vers une filière compétitive", a déclaré Asma Hadj Mabrouk.

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"Nous avons jugé opportun de nous retrouver pour discuter des possibilités de synergie et voir comment articuler nos différentes interventions et travailler la main dans la main pour une meilleure visibilité de nos actions auprès des acteurs territoriaux", a expliqué Bocar Yatassaye du projet "Seen Suuf".

Selon le sous-préfet de l'arrondissement de Mbadakhoune, Alé Dièye Diouf, cette rencontre de Kaolack vise à aider les différents acteurs territoriaux et les saliniers à pouvoir accéder au foncier pour mener à bien leurs activités génératrices de revenus.

"Dans beaucoup de localités, les gens sont en train de s'organiser à la base, et si on continue la sensibilisation et à renforcer les capacités des différents acteurs concernés, ce genre de problèmes comme celui lié à l'accès au foncier pourrait être résolu", a dit le sous-préfet.

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