Afrique Australe: Etude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale - Le coût global des travaux évalué à 750.000 USD

La République Démocratique du Congo et la République Zambienne ont paraphé, le lundi 27 mars 2023, l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la zone Economique spéciale dédiée au projet de chaine de valeur des Batteries et Véhicules Electriques en RDC. A cet effet, Julien Paluku, Ministre de l'industrie a laissé entendre que le coût global de l'étude est évalué à 750.000 dollars Américains.

C'était en présence du premier Ministre Sama Lukonde, que les protagonistes ont paraphé l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale, ZES en abrégé, dédiée au projet de chaine de valeur des Batteries et véhicules Electriques en RDC.

Etaient à la manoeuvre, les ministres congolais et Zambien des Finances, le ministre congolais de l'industrie, le ministre Zambien de l'industrie et du commerce ainsi que les partenaires financiers, entre autres, AffreximBank et CEA.

A en croire le ministre de l'industrie, Julien Paluku, c'est l'entreprise ARISE qui va, d'ici deux semaines, conduire cette étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale. Et, par la même occasion, le ministre a signalé que la durée prévue pour les travaux est de quatre mois.

Selon le ministre, cette étude va permettre de concevoir un plan d'exécution et un modèle opérationnel pour la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière ; d'identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière ; élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds ; concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.

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Donc, a-t-il rassuré, "cette étude va être beaucoup plus explicite pour nous donner le plan opérationnel, le coût réel que nous allons présenter à la face du monde que voici ce que vaut la construction de l'usine, d'abord de précurseur des batteries, ensuite des batteries électriques et enfin des voitures électriques".

«Vu qu'il y a trois étapes, la première consiste à fabriquer les batteries elles-mêmes, la deuxième étape à la fabrication des voitures électriques. Et, ce marché a été évalué par l'étude à plus de sept milliards de dollars à l'horizon 2023 à 2035 et près de quarante-six milliards de dollars à l'horizon 2040 à 2050», a poursuivi le ministre de l'industrie.

De son côté, le premier ministre Sama Lukonde a estimé que "c'était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement de batteries, mais des véhicules électriques".

De ce fait, il a souhaité bon vent à ce projet voulu et pensé par les chefs d'Etat de deux pays, car "les ressources que regorge la République Démocratique du Congo vont profiter aux populations et surtout garantir le développement de notre pays". Il s'agit du cobalt, du cuivre, du lithium... matériaux que la RDC partage avec la Zambie.

Pour le chef du Gouvernement, "ce projet doit être un exemple, un modèle, non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, mais surtout au niveau mondial sur le respect de demande de différents pays de bénéficier de leurs ressources".

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