L'intersyndicale de l'hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff a observé un sit-in ce lundi 27 mars de 08H à 12H avant de reprendre le service. Une manière pour elle, de montrer sa désapprobation face à la gestion de la direction de cet établissement de santé.
Des travailleurs de l'hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff ont paralysé le système pendant plusieurs heures. De 8H 30 à 12h, ils ont opéré un sit-in qui a failli tourner au vinaigre. Un des agents de la sécurité a voulu s'en prendre aux blouses blanches en protestation dans l'enceinte de l'hôpital. Habillés de Tee-shirts, foulards rouges ou simplement de leurs blouses, ils ont décrié la gestion du directeur dudit établissement basée selon les grévistes sur « l'intimidation ». Ces derniers décidés de mettre un terme aux agissements de leur directeur, ne comptent pas s'arrêter à cette action. Ils comptent poursuivre la lutte jusqu'à l'obtention de meilleures conditions de travail et de vie.
Selon les camarades de Cheikh Seck, la direction au lieu de jouer la carte de l'apaisement a préféré jouer dans l'intimidation en sanctionnant des agents, en les affectant, il s'y ajoute selon eux des pannes d'appareils non encore pris en charge qui ne permet pas de faire correctement leur travail. Ces grévistes ont aussi dénoncé les « recrutements en catimini » que la direction aurait faits, ainsi que le « refus » de la direction de se conformer aux décisions des dernières négociations à savoir aligner les ayants droit ainsi que le traitement salarial dont ils sont victimes. Ils ont aussi réclamé la généralisation de l'indemnité de logement, annoncée par l'État du Sénégal lors des dernières négociations, pour tous les agents de l'État.
Pour rappel lors de leur dernier sit-in, leur porte-parole du jour, Mamadou Moustapha Seck, avait demandé : «la généralisation de l'indemnité de logement attribué à tous les travailleurs de l'Etat, ainsi que l'indemnité de risque ». Sur ces deux points, l'intersyndicale avait souligné que « nous resterons intransigeants, par rapport à l'octroi à tous les travailleurs de la santé et du secteur social » de ces avantages, a-t-il fait comprendre. Du côté de l'administration, c'est le silence radio face à nos tentatives d'interpellation. En attendant, la situation continue de sentir le soufre.