Le Programme de Développement Local de 145 Territoires, (PDL-145T) en sigle, constitue le dernier rempart pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en termes de bilan à présenter pour son premier quinquennat, soutiennent bon nombre d'observateurs avisés.
Si tel n'est pas le cas, le PDL-145T risque d'être cet éléphant au pied d'argile au cas où il ne produisait le moindre effet escompté, à l'instar d'autres projets conçus auparavant, à savoir : les projets de 100 jours, Tshilejelu et, même, Bukanga Lonzo sous Kabila etc.
Pour éviter à ce qu'il y ait des ratés susceptibles de porter préjudice à la réussite dudit Programme, M. Floribert BELOKO TAKANAKI, Responsable de l'Organisation de la Diaspora Congolaise qui milite pour le Développement Rural Intégré (OEE-DRI), donne de la voix.
En effet, après qu'il ait participé au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, à la conférence organisée, le week-end dernier, par les trois agences d'exécution PNUD, BCECO et CFEF (Cellule de Financement des Etats Fragiles), M. Floribert TAKANAKI rappelle au gouvernement la nécessité de la mise en pratique de la composante 3 relative au renforcement des capacités des communautés locales.
Autrement dit, il en appelle à l'implication totale des acteurs locaux pour sécuriser et encadrer les infrastructures qui sont construites par les agences d'exécution.
Ceci ne sera possible que grâce à la formation et à la sensibilisation que l'OEE-DRI peut bien assurer en tant que structure d'accompagnement du PDL-145T. Faire le contraire risquerait d'amener le Programme pour lequel l'Etat va débourser de grosses sommes d'argent vers un cul-de-sac.
Avantage d'associer les acteurs locaux
A en croire M. Floribert qui a une riche expérience dans le domaine du monde rural et qui a déjà parcouru des pays africains, ainsi que l'ensemble des provinces du Congo, un projet qui n'a pas l'adhésion des masses ou des communautés bénéficiaires, finit toujours par un échec.
C'est pourquoi, dans son plaidoyer, il exhorte le Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi mais surtout, les agences d'exécution, à tenir compte du volet 3 basé sur le renforcement des capacités en matière de formation et sensibilisation des communautés locales.
"Tout le monde sait que sans l'appropriation ou l'adhésion des populations paysannes, premières bénéficiaires, les efforts enclenchés au niveau national et/ou, au niveau des agences d'exécution, seront voués à l'échec", a-t-il conclu.