Congo-Brazzaville: Décentralisation - Des échanges pour booster le développement local

Le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, a échangé le 28 mars, à Brazzaville, respectivement avec le directeur général de France-volontaires, Yann Delaunay; l'associé gérant du central Africa Link Brazzaville, David Leboa; et avec le président d'Africa SMB France, Dogad Dogoui. Les entretiens ont porté sur la possibilité de développer des partenariats entre les différentes parties.

Premier à être reçu, Yann Delaunay est allé s'imprégner des priorités du ministère en charge du Développement local pour renforcer la coopération entre les collectivités territoriales de son pays et celles du Congo. Il a souligné la nécessité de renforcer la coopération décentralisée entre le Congo et la France, vieille de plusieurs années, surtout dans le domaine du jumelage. « Avec monsieur le ministre, nous avons échangé sur ses priorités, les opportunités pour renforcer encore la coopération, le dialogue entre la France et le Congo à travers le volontariat. Nous sommes persuadés que ce qui est fondamental dans la relation entre les deux Etats, c'est aussi la relation humaine, les échanges, la mobilité », a-t-il expliqué à la presse.

Juste Désiré Mondelé et son hôte ont évoqué la possibilité d'échange d'expériences entre les deux pays dans le domaine du volontariat. Ainsi, des jeunes français pourront venir au Congo tout comme les Congolais peuvent faire le sens contraire. France-volontaires pourrait également, dans le cadre de ce partenariat, faciliter le déplacement des jeunes congolais dans la sous-région ou en Afrique pour enrichir les relations entre les deux parties. « Cela permet, de façon concrète, de mettre en place des projets de manière partenariale. C'est tout le sens de la coopération que la France veut entretenir avec le Congo. Ce qui est plus concret, c'est la coopération décentralisée ; cela pourrait porter sur la question d'aménagement, des déchets, la gestion de l'eau, des musées, la coopération culturelle. Tout ceci, en mettant en avant la richesse et la diversité de nos peuples. Ce sont toutes ces actions que France-volontaires peut interner dans un cadre partenarial entre deux collectivités qui définiront des missions de façon concrète, pragmatique, réciproque et partenariale », a conclu Yann Delaunay.

%

Basée en France, la plateforme Africa SMB Forum réunit, quant à elle, environ trente-deux mille entreprises issues de cinquante pays dans le monde dont une trentaine en Afrique. Son président, Dogad Dogoui, a présenté au ministre délégué les offres de cette plateforme. « Le développement local est le creuset du développement en Afrique. C'est là où la population, en majorité rurale, vit. Nous sommes venus voir avec monsieur le ministre délégué comment rentrer dans la stratégie qu'il a mise en place, accompagner au plus près du terrain le développement ; apporter l'expertise de la diaspora africaine et des compétences qui s'adaptent aux besoins, au plus près du terrain pour la gestion des déchets, l'aménagement, l'assainissement, le travail de route. Le but est de trouver les solutions les plus adaptées et les plus pertinentes pour les besoins du développement », a-t-il indiqué.

Le président d'Africa SMB Forum a annoncé l'arrivée des premiers investisseurs au plus tard au début du mois de mai pour rencontrer leurs éventuels partenaires locaux. Le premier travail consistera à l'identification de chacune des zones des projets les plus pertinents avant d'apporter des moyens aux collectivités qui n'en disposent pas. « Nous allons retourner à Brazzaville rencontrer le ministre pour les pistes de travail », a-t-il promis.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.