Luanda — Le Fonds international de développement agricole (FIDA) pourrait allouer 28 millions de dollars américains à l'Angola, en vue de refinancer et de combler les lacunes du Projet de renforcement de la résilience de l'agriculture familiale (SEREP).

L'annonce a été faite mercredi, à Luanda, par le vice-président associé de la Division de la gestion des programmes du FIDA, Donal Brown, lors d'une audience accordée le même jour par le secrétaire d'État à l'agriculture et à l'élevage, João da Cunha.

Selon un communiqué de presse envoyé mercredi à l'ANGOP, le chef de la délégation de cette institution internationale, qui se trouve en Angola pour une visite de travail qui aura lieu du 28 au 30 de ce mois, a fait savoir que le montant à verser devrait bénéficier à au moins trois millions de familles, un investissement qui vise à faire du projet susmentionné l'un des plus importants d'Afrique.

Cité dans une note du ministère de l'Agriculture et des Forêts (MINAGRIF), Donal Brown s'est dit satisfait de l'état d'avancement et des résultats obtenus dans les projets déjà mis en oeuvre dans le pays, malgré certaines contraintes identifiées.

Pour sa part, le secrétaire d'État à l'agriculture et à l'élevage, João da Cunha, a fait une approche générale de la relation existante entre le ministère et le FIDA, en présentant les indicateurs de croissance, tout en mettant l'accent sur la croissance du secteur agricole de l'ordre de 5 0,6 %, en 2022.

Selon le dirigeant angolais, l'estimation de la croissance pour cette année est de 4,6%, indiquant que la culture nationale des produits du panier de la ménagère est l'un des catalyseurs de cet objectif.

Il a indiqué que l'accent mis sur le projet de renforcement de la résilience de l'agriculture familiale et sur d'autres projets financés par le FIDA contribue à la lutte contre la faim et la pauvreté, ainsi qu'au développement des populations rurales.

Au cours de la rencontre entre les responsables du MINAGRIF et du FIDA, des sujets liés à la ligne de financement, de gestion et de développement des projets financés par cette institution onusienne, ainsi que les actions futures à développer en Angola, ont été abordés.

La délégation internationale, qui se trouve en Angola pour voir l'exécution de certains projets du secteur mis en oeuvre dans le pays, est également composée du vice-président associé et directeur du département de gestion des risques, Alberto Cogliati, et du directeur de ce institution internationale, Custodio Mucavele.

Le Fonds international de développement agricole est l'une des agences des Nations Unies (ONU), basée à Rome, et, pour cette raison, l'ambassadrice d'Angola en Italie, Fátima Jardim, a participé à cette réunion bilatérale.