«Du 16 mars 2023 au 24 mars 2023, 48 personnes ont été présentées au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis, pour participation à un rassemblement illicite, et une personne pour collecte illicite de données par le Commissariat Central et la Brigade de Gendarmerie de Saint-Louis, à la suite des manifestations, violences, voies de fait et dégradation de biens publics et privés».
Cette information est d'un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, mercredi 29 mars. Selon toujours la source, après la saisine des juges d'instruction, 28 majeurs sont placés en détention provisoire et 21 mineurs confiés à leurs civilement responsables, dans le cadre des procédures ouvertes sur la base des articles 92 et 98 du Code pénal et 139 du Code de procédure pénale.
Autres localités du ressort de la Cour d'Appel de Saint-Louis, Louga et Matam ont connu des fortunes diverses. «A Louga, une seule personne a été conduite au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Louga, pour des faits de rassemblement illégal et d'actions diverses, avant son placement sous contrôle judiciaire», indique le document. Par contre, plus au Nord, le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Matam n'a pas connu d'arrestation liée à ces événements.
Bref, «Au total, dans l'ensemble du ressort du Parquet général de Saint-Louis, sur 50 personnes interpellées, 28 sont en détention provisoire et 22 laissées en liberté́», peut-on lire dans le document. Le Parquet de Saint-Louis indique, par ailleurs, que les auditions au fond ont démarré́ à Saint-Louis, depuis le 27 mars 2023, par les soins des juges d'instruction du Premier et Deuxième cabinet saisis.