Les derniers soldats de « l'opération sabre », de l'armée française ont officiellement quitté le Burkina Faso, en Février 2023. Ainsi donc, cette opération militaire française a officiellement pris fin samedi 18 février au Burkina Faso. La date du départ effectif des derniers soldats français reste inconnue si ça n'a pas été déjà bouclé. Dans tous les cas, c'est la fin de l'opération Sabre au Burkina Faso qui fait face depuis quelques années à une situation d'insécurité et de terrorisme qui lui a fait perdre quasiment le nord du pays.
Face donc à de fortes pressions de la rue et parfois, avec des coups de gueules pas très tendre envers Paris, le clap de fin officiel de cette présence militaire française a été donné. Juste après, Ouagadougou reprend sa coopération diplomatique avec Pyongyang.
Sans oublier que depuis quelques mois, une certaine opinion au niveau du pays des intègres, invite à coopérer avec la Russie dont le dirigent Vladmir Poutine, est à couteaux tirés avec les occidentaux avec l'éclatement de crise Ukrainienne. Tout comme celui (dirigent) de la Corée du nord dont les faits et gestes sont scrutés par les dirigeants de l'Union européenne (Ue) et américains comme belliqueux. Mais que gagne le Burkina Faso à coopérer avec Pyongyang en plein dans l'accroissement de la production de matériel nucléaire militaire ?
Selon un confrère de l'agence Reuters, Ouagadougou, pourrait intensifier sa coopération militaire variée, la formation et l'accroissement des capacités de la force de frappe de l'armée nationale et de celle des supplétifs Vdp qui ont été enrôlés et dont le traitement coûte beaucoup aux contribuables burkinabè.
La Coré du nord à la différence de son « frère du sud », n'est pas très développée. Le pays est en plein dans la perfection de ses systèmes d'armes nucléaires. « L'ennemie nous craindra et n'osera pas provoquer la souveraineté de notre Etat, notre système et notre peuple », aime à le dire Kim Jong. Un discours qui ressemble bien à celui entendu au Burkina Faso. C'est dans un tel contexte lors Conseil des ministres du 29 mars 2023, que le gouvernement Burkinabè a décidé de la reprise des relations diplomatiques avec la Corée du Nord.
Le communiqué final du Conseil des ministres de ce jour -là indique clairement : « Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, le Conseil a examiné et approuvé un agrément pour la nomination d'un ambassadeur de la République populaire démocratique de Corée auprès du Burkina Faso. Selon le ministre en charge des affaires étrangères, Mme Olivia ROUAMBA, le Burkina Faso a jadis entretenu de très bonnes relations avec ce pays qui était un partenaire privilégié sous la période de la Révolution d'août 1983. »
Aussi, la même source ajoute que « Cette reprise des relations diplomatiques avec la Corée du Nord permettra à ce pays d'Asie de l'Est et au Burkina Faso d'entretenir une coopération bilatérale exemplaire dans plusieurs domaines comme le secteur de la sécurité, à travers l'octroi à notre pays d'équipements et de matériel militaires, les secteurs des mines, de la santé, de l'agriculture et de la recherche. »