Un pistolet automatique loué à 300000 ariary aux bandes armées. La police a réalisé un coup de filet en poursuivant une bande de braqueurs de moto.
Une affaire qui fait froid dans le dos. Un réseau de mise en location d'armes à feu a été porté au grand jour par les forces de police. Une saisine incidente a permis aux policiers de tirer au clair ce qui se trouve derrière le pullulement d'attaques à main armée commises dans la ville de Toamasina. Mardi, lorsqu'une femme roulant à moto s'est fait braquée à Salazamay, des éléments de la police nationale, postés dans les environs, sont intervenus.
À leur arrivée, les bandits avaient déjà pris la fuite après avoir délesté la femme de sa moto. Ayant sans tarder engagé une poursuite, les policiers venus à la rescousse ont rattrapé deux des malfaiteurs en arrivant à Analakininina, aux abords du Centre hospitalier universitaire de Toamasina. Cernés, les deux individus se sont rendus sans résistance, de peur de se faire abattre par les policiers armés, prêts à en découdre.
Lors d'une fouille physique, un pistolet automatique chargé a été retrouvé sur les deux hommes. L'arme de poing avait encore trois cartouches dans la boîte chargeur. Après un interrogatoire serré, le duo a révélé à la police la manière par laquelle il s'était procuré l'arme. Les deux hommes ont affirmé avoir loué l'arme à 300 000 ariary pour commettre l'acte qui venait d'être perpétré.
Pour rentabiliser leur investissement, la bande commet plusieurs forfaits avant de rendre l'arme. Puis les deux individus arrêtés ont conduit la police jusqu'à la cachette de l'un de leurs acolytes qui leur avait loué le pistolet. Ce dernier s'est à son tour fait arrêter pour être placé en garde à vue. Trois actes de banditisme commis depuis le mois de novembre 2022 sont mis sur le compte du gang. Impitoyables, les membres de la bande n'hésitent pas à ouvrir le feu. Le braquage de motos et de numéraires est leur spécialité. Ils écument les ruelles de Salazamay et des environs où ils sont devenus tristement célèbres.
