Le délibéré étant donné hier, lors du procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, le procureur revient à la charge.
En effet, emedia informe que le ministère public, non satisfait de la décision rendue par le juge, a interjeté appel.
Au cours de l'audience, le maître des poursuites a relevé ce qu'il qualifie de mauvaise foi de la part de Sonko. « Après la plainte de Mame M'Baye Niang, Sonko avait 10 jours pour présenter des preuves. Puisqu'il ne l'a pas fait, la diffamation est consommée parce que la bonne foi ne peut pas être développée en l'espèce.
Quand les enquêteurs ont saisi l'IGF on leur a clairement dit que ce rapport n'existe pas. Malgré cela, il a continué dans ses mensonges. Il a traité Mame M'Baye Niang de menteur ce qui confirme les injures », a dit le procureur avant de déclarer que le délit de faux en écriture publique était également avéré dans la mesure où « Sonko a produit un rapport qui en réalité n'existe pas. »
Pour la répression, il avait requis 2 ans dont 1 an ferme pour diffamation, 2 ans dont 1 an ferme pour faux en écriture publique et 3 mois ferme pour injure, tout en demandant à ce qu'un mandat d'arrêt soit décerné à Ousmane Sonko. Le juge ne l'a pas suivi dans son réquisitoire.