A l'ouverture de la session de mars, jeudi 30 mars, la présidente du bureau permanent de l'assemblée provinciale de l'Equateur a annoncé notamment la restructuration des commissions d'enquête parlementaire en vue d'un contrôle rigoureux des services de l'Etat et pour « barrer la route à tous les fossoyeurs et détracteurs de la province ». La réintégration des députés invalidés, puis réhabilités par la cour constitutionnelle est une question qui devrait suivre la procédure parlementaire.
La présidente de l'assemblée provinciale de l'Equateur, Marie-Josée Molebo, a placé la présente session sous le signe d'un contrôle sévère des services de l'Etat.
Outre l'épuisement des arriérés de la session précédente, elle a promis la restructuration des commissions d'enquête parlementaire en vue d'apporter des remèdes à la gestion de la chose publique dans la province. Ceux des mandataires et agents récalcitrants seront livrés en pâture, a averti Marie-Josée Molebo.
Par ailleurs, elle a mis en garde contre le pillage des ressources de la province et la déstabilisation des institutions de l'Equateur, mais aussi contre tout acte de nature à freiner le développement, auquel aspirent les Equatoriens.
Ainsi, Marie-Josée Molebo a vivement demandé l'implication de tout le monde pour la réussite du Programme de développement local des 145 territoires (PDL 154 T) dans la province.
Cependant, la session de mars s'est ouverte sous un dispositif sécuritaire musclé, au regard du forcing annoncé la veille par le groupe des députés réhabilités par la Cour constitutionnelle.
A propos, le rapporteur de l'assemblée provinciale, Peter Lopose, a reconnu que son bureau avait été notifié de la décision judiciaire. Mais cette réintégration se fera selon la procédure parlementaire : il faut d'abord invalider les suppléants qui siègent jusque-là, puis revalider les titulaires, a expliqué Peter Lopose.