Cote d'Ivoire: Lutte contre les violences basées sur le genre - Les blogueurs, influenceurs et journalistes formés sur les VBG

Eliminer toute forme de VBG (violences basées sur le genre) en Côte d'Ivoire. C'est l'une des missions que s'est fixé le Programme national de lutte contre les VBG du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant. A cet effet, il a organisé une session de formation et d'orientation des blogueurs, lanceurs d'alerte et influenceurs des réseaux sociaux sur » la réponse nationale des VBG et la gestion éthique des cas de VBG ». C'était le jeudi 23 mars 2023 à Cocody. Et ce, en présence du directeur des programmes de la documentation et de l'information de la HACA, Traore Adama. Destinée à améliorer le traitement médiatique des questions liées aux violences basées sur le genre, cette formation a réuni 30 influenceurs et lanceurs d'alerte. Elle a été aminée par Socrate Koffi, expert en lutte contre les VBG.

Il a indiqué qu'il y a 6 types de VBG à savoir "les violences sexuelles, les violences physiques, les violences émotionnelles et psychologiques, les pratiques traditionnelles nuisibles, les violences socio-économiques, les violences institutionnelles "avant d'inviter les victimes à dénoncer toutes les violences qu'elles subissent. « Nous sommes disposées à vous aider dès que vous constatez un cas de VBG. Vous pouvez nous contacter à travers notre ligne verte », a-t-il rassuré les victimes.

Selon la directrice du programme national de lutte contre les VGB au MFFE, en 2022 7919 cas de VBG dont 1198 cas de viols, 260 cas d'agressions sexuelles, 1826 cas d'agressions physiques, 182 cas de mariages forcés, 3073 cas de déni de ressources, d'opportunités et de services, 1380 cas de violences psychologiques et émotionnelles ont été enregistrés. « En matière de coordination et de prise en charge, on a besoin des journalistes, blogueurs, lanceurs d'alerte et influenceurs pour accompagner les ministères pour que les populations qui sont à l'intérieur du pays puissent savoir que lorsqu'une personne est victime de violence où elle doit se diriger, que faire, qui peut m'accompagner... » a-t-elle indiqué.

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Pour Hili Baba, inspecteur général au MFFE, représentant le directeur de cabinet Moussa Diarrassouba, la violence à l'égard des femmes et des filles constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux. Ainsi la gestion du traitement de l'information relative aux cas de violences basées sur le genre à travers les médias se présente comme une nécessité primordiale, et un engagement contre toutes les formes de VBG. « Elle suppose une implication de tous les acteurs, aussi bien publics que privés », a-t-il relevé.

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