Autorisés, mais sous condition. Justin Tokely, ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, a annoncé des mesures encadrant les réunions et meetings politiques en cette période de pré-campagne.
La principale information qui ressort de cette annonce faite sur la télévision nationale TVM est que, jusqu'au coup d'envoi officiel de la campagne électorale, "au nom de la liberté de réunion et d'expression, toutes les réunions et meetings politiques peuvent se tenir librement, mais doivent se tenir dans une salle". Le ministre Tokely motive cette décision par la quête d'apaisement et d'ordre public. Le membre du gouvernement ajoute qu'il appartient aux représentants de l'état, appuyés par les Forces de défense et de sécurité (FDS), d'appliquer cette décision.
Le ministre de l'Intérieur et de la décentralisation ajoute que ces nouvelles mesures ne supplantent pas les dispositions réglementaires relatives aux réunions publiques. Aussi, les démarches consistant notamment, à effectuer des demandes d'autorisation préalable auprès des autorités compétentes s'appliquent toujours. "Cette décision s'applique à tous les partis et toutes les entités politiques, sans exception, quelle que soit leur obédience", souligne Justin Tokely. Les mesures annoncées par le ministre Tokely se déclinent en quatre points.
Selon ses dires, "les députés qui veulent effectuer des rapports publics doivent également les faire en salle". Il y a cependant une exception à l'application des mesures édictées, hier. Elle concerne les responsables étatiques au sein de l'Exécutif. Ceci dans le cadre "l'exécution de la Politique générale de l'État (PGE), l'écoute, l'information et la rencontre de la population, et la réalisation des actions étatiques", explique le membre du gouvernement.