Assurer la sécurité alimentaire des populations. Cette préoccupation était au centre de la rencontre initiée par le ministère du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des Pme au profit et des acteurs exerçant dans le secteur du vivrier. C'était le mercredi 22 mars 2023 au siège de l'Office d'aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), sis à Abobo-Pk 18. La rencontre a vu la participation de Dr Ranie-Didice Bah-Koné, secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC), et des organisations et coopératives du secteur vivrier.
L'objectif de cette réunion, a expliqué Jacques Essoh Loesse, directeur de cabinet de Dr Souleymane Diarrassouba, ministre de tutelle, est de recueillir des informations sur la disponibilité des produits vivriers pour les besoins de consommation des populations au cours de la période de soudure qui part de mars à juin prochain.
Au nom du ministre Souleymane Diarrassouba, Jacques Essoh Loesse, a indiqué que cette rencontre entre dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Et ce, à l'effet de recenser les difficultés rencontrées dans leurs faitières, en vue de les soumettre à la tutelle pour des solutions durables. « Tous les produits vivriers seront disponibles cette année, mais en quantité relativement moindre », a-t-il rassuré.
Il a toutefois indiqué que des moyens conséquents seront mis en oeuvre pour que les enlèvements des produits puissent être assurés afin de pouvoir approvisionner tous les marchés à la grande satisfaction des populations. Poursuivant, Jacques Essoh a relevé qu'il se pose un problème d'accès aux produits dans des localités très reculées. De fait, selon le représentant de Souleymane Diarrassouba, « Il faut donc leur trouver des moyens de transport, à savoir des tricycles et des véhicules moins lourds pour pouvoir le faire. Nos autorités conscientes de l'urgence, nous sommes sûrs qu'un fonds de soudure sera mis en place pour assurer la disponibilité ».
Pour sa part Bernard Adou Gnényé, directeur central de l'Office d'aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), a indiqué que le gouvernement ne baisse pas les bras pour lutter contre la vie chère. C'est pourquoi, il a expliqué qu'il faut professionnaliser ces acteurs. « Nous allons organiser le secteur à travers des marchés de proximité (Abidjan, Abengourou et Daloa), de grossistes et des détaillants qui seront intaillés partout dans la pays », a-t-il annoncé. Quant aux exportations des produits vivriers, il déclare que cela sera soumis à une autorisation préalable pour avoir la nourriture sur toute période de l'année. « Les acteurs ont exprimé leur reconnaissance au Président de la République et à son gouvernement, pour avoir mis à leur disposition des semences l'année dernière, qui permettront cette année d'avoir beaucoup plus de nourriture, même dans les mois de mai et juin », a-t-il rapporté.