La Société congolaise des gynécologues obstétriciens a recommandé, vendredi 31 mars, aux femmes médecins de respecter les droits de leurs semblables qui attendent famille.
Cette structure a fait cette recommandation au cours d'une conférence organisée en marge de la clôture du mois de la femme à Kisangani (Tshopo).
Le vice-président de la Société congolaise des gynécologues obstétriciens, Jean-Jeannot Juakali définit les violences gynécologiques comme tout mauvais acte posé lors de la consultation des femmes qui attendent famille.
« Les femmes qui sont dans les maternités giflent lorsque leurs semblables ne savent pas pousser le nouveau-né alors ça c'est ce que nous appelons les violences obstétricales et là c'est condamnable », a-t-il fait savoir.
De son coté, Dr Mike-Antoine Maindo est d'avis que cette sensibilisation fera que les patientes soient correctement prises en charge :
« L'objectif était de sensibiliser les médecins pour qu'ils sachent les différentes violations qu'ils commettent à l'encontre des patientes et comment remédier à ces problèmes-là pour une meilleure santé sexuelle et de reproduction ».
Les médecins femmes ayant participé à cette conférence ont affirmé être engagées pour l'application de différentes notions apprises pendant leurs prestations.
Cette sensibilisation a été placée sous le thème : « La santé sexuelle et de la reproduction pour l'autonomisation de la femme ».