À fin 2022, l'Etat restait devoir 290 milliards FCFA aux entreprises du secteur routier. Cette dette a été entièrement apurée.
C'est ce qu'a affirmé, hier mardi 28 mars, le ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier, Amedé Koffi Kouakou, en visite de travail dans les structures sous tutelle que sont l'Agence de gestion des routes (Ageroute), la Direction générale des infrastructures routières (DGIR), la Direction générale de l'innovation routière et de la qualité (DGIRQ) et le Fonds d'entretien routier (FER). Il a donc encouragé ses collaborateurs à plus de vigilance désormais. » Aujourd'hui, on doit 0 franc aux entreprises. Il ne faut plus que ça se répète. Si on n'a plus de couverture budgétaire sur un projet, on ne doit plus le faire », a-t-il recommandé. Selon lui, les routes viennent en tête des besoins des populations. Devant la santé et l'éducation, a-t-il signalé. Il en a profité pour mettre chacune des entités devant leurs responsabilités.
« Chacune des structures a ses missions. Que chacune assure ses missions comme cela a été demandé », a-t-il exhorté. Dans la même veine, il leur a demandé de travailler avec beaucoup de rigueur. C'est pourquoi, il a interpellé ceux d'entre eux qui exigent d'être pris en charge par les entreprises dans le cadre des missions de certification des travaux réalisés. » Les DG ici présents, vous devez y veiller. Chacun doit travailler selon sa conscience », a-t-il signifié.
En réalité, cette visite était le prétexte pour le ministre, dans le cadre de l'année de la jeunesse décrétée par le chef de l'Etat, d'inciter les responsables des structures visitées à faire davantage confiance aux jeunes en leur confiant de plus en plus de responsabilités. Il a indiqué que les jeunes qui y sont constituent une « fierté pour nous ». Raison pour laquelle, il a demandé aux différents responsables de continuer à leur faire confiance. « Nous devons continuer de les encadrer pour que demain ils puissent prendre la relève qu'il faut », a-t-il précisé. Il n'a pas manqué d'exhorter ceux-ci au travail. « Il faut travailler en mettant tout votre coeur », a-t-il invité.
