Ile Maurice: Trois mois après - Elle confie que son amant l'a forcée à mettre un terme à sa grossesse

Elle a décidé de dénoncer son amant, trois mois après avoir été forcée à se faire avorter. C'est accompagnée de son avocate qu'elle s'est présentée au poste de police. Une enquête a été ouverte.

La victime, âgée de 37 ans, mère de quatre enfants, explique qu'elle a fait la connaissance de son amant, âgé de 29 ans, sur son lieu de travail, durant le mois de mai de l'année dernière. Ils se sont rapprochés au fil des semaines et ont commencé à avoir des relations sexuelles.

En novembre, la trentenaire devait apprendre qu'elle était enceinte après avoir effectué un test. Elle informe aussitôt le jeune homme mais ce dernier lui demande de mettre un terme à cette grossesse, contre son gré.

Au début du mois de décembre, son amoureux lui demande de l'accompagner chez un gynécologue pour un check-up. Le médecin leur apprend que la femme est enceinte de huit semaines et le jeune homme lui explique qu'il ne souhaite pas garder l'enfant. Le médecin prescrit du Cytotec à la trentenaire, accompagné d'antibiotiques. Mais la victime, qui ne voulait pas se faire avorter, s'oppose une nouvelle fois à la décision de son amant en présence du médecin. En sortant de la consultation, le jeune homme lui aurait demandé de prendre la pilule abortive mais elle a refusé. L'amant l'aurait alors forcée à ouvrir la bouche pour prendre la pilule.

Le lendemain, la mère de quatre enfants a commencé à saigner abondamment. Elle a appelé le médecin et ce dernier lui a demandé de se rendre à sa consultation. Quelques jours après, lorsqu'elle s'y est rendue, le médecin lui a expliqué qu'elle devait effectuer un curetage. Et le 11 décembre, elle a commencé à avoir des saignements, accompagnés de caillots de sang.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.