Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) de la République démocratique du Congo mais aussi le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ont condamné, dimanche 2 avril, l'agression de Christian Bosembe, président du CSAC.
L'instance de régulation des médias en RDC dénonce « cette agression barbare, ignoble et indescriptible organisée et exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire, qui utilisent les méthodes des terroristes, et qui pour la plupart vivent en situation irrégulière en France et dans d'autres pays de l'Europe occidentale ».
Le CSAC exige des autorités françaises, des sanctions sévères contre les agresseurs de son président en séjour à Paris :
« Le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication qui a déjà porté plainte contre ce réseau violent, demande aux autorités françaises d'assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans ce territoire hospitalier, de rechercher activement, d'arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu'au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait ».
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, note que les autorités de la RDC vont travailler avec la France pour que justice soit faite.
« Je viens d'échanger avec Christian Bosembe, président du CSAC. Plus de peur que mal. Je condamne fermement l'agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n'a aucune place en démocratie », a noté Patrick Muyaya.
Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et la communication de la RDC a été agressé samedi 1er avril à Paris, en France.