Le Groupe des experts pour la synergie entre les organisations et les plateformes de la société civile (Gesop), dont fait partie l'Observatoire congolais pour les droits de l'homme, a dressé un plaidoyer pour l'amélioration de la gouvernance climatique, entre autres.
L'action du Gesop prend en compte les enjeux climatiques. Le plaidoyer du groupe en la matière consiste, entre autres, à renforcer la coordination des organisations de la société civile et des plateformes en vue d'une meilleure gouvernance climatique d'ici à 2026.
« Il est question d'avoir une position commune sur des problématiques climatiques d'envergure nationale. Le grand public doit être conscientisé sur les enjeux autour de la gestion climatique », a indiqué Nina Cynthia Kiyindou Yombo, chargée de programme ressources naturelles et droits des communautés forestières à l'Observatoire congolais pour les droits de l'homme.
Le travail de coordination ne se limite pas à la gouvernance climatique mais s'étend à la gouvernance forestière et foncière. Au regard des enjeux liés à la lutte contre les changements climatiques, l'exploitation illégale, la conservation des écosystèmes forestiers, le Congo a, en effet, opté pour la gestion durable de ses forêts à travers l'aménagement forestier.
Dans ce sens, la société civile oeuvre pour une gestion participative, inclusive et coordonnée. Elle avait déjà formulé des plaidoyers sous forme de notes d'analyse, de proposition, de contribution aux pouvoirs publics et aux partenaires techniques et financiers. C'est donc concernant trois axes, à savoir la gouvernance climatique en tenant compte des enjeux des bouleversements en la matière ; la gouvernance forestière (sensibilisation et lobbying), la gouvernance foncière que le Gesop va renforcer la coordination de la société civile qui a une partition à jouer.