Il a été arrêté par les éléments de la Special Striking Team (SST) ce lundi matin, et son domicile à Quatre-Bornes a été perquisitionné. Un mandat d'arrêt a été émis contre Deenarain Lokee suite à un post sur sa page Facebook, le 25 mars. Avec une capture d'écran du routine order de la police, qui faisait état que l'assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai s'était envolé le 20 mars pour le Danemark pour suivre une conférence, Deenarain Lokee avait posté ce message : «Breaking news D... in gagne instructions depi PINNOKIO.. pou cachiet Jagai... Aster p ale Copenhague.. Blue Justice Conference.»

Les policiers ont fouillé une chambre chez Deenarain Lokee et auraient saisi le document. «Ala li la, samem dokiman nou pé rodé», ont lancé les membres de la SST. La police lui reproche d'être en possession de documents confidentiels. Une accusation provisoire de «possession with government confidential paper» a été logée par le tribunal de Rose-Hill contre lui. Il a dû fournir une caution de Rs 8 000.

Deenarain Lokee est catégorique. Il n'a jamais été en possession de ces documents que la police dit avoir saisis chez lui. «Pa dan sa lasam-la ki mo fer live é gard bann dokiman ki mo gagné. Sé dan enn lot lasam. Zot vinn plant dokiman osi kot dimounn aster. É a okenn moman ti éna sa dokiman-la kot mwa, monn résévwar via WhatsApp. Monn pibliyé», souligne-t-il. Deenaraine Lokee affirme avoir été brutalisé par la SST, avec une pluie d'insultes. Lors de son interrogatoire, il a fait valoir son droit au silence. Il était assisté de Me Sanjeev Teeluckdharry et de Krishna Sawoo.

Le portable de Deenarain Lokee a été saisi par la SST. L'internaute explique qu'il compte solliciter ses hommes de loi pour décider de la marche à suivre car on l'aurait intimidé pour qu'il ne dise pas qu'il a été malmené lors de cette opération.

À noter que la conférence à Copenhague a déjà pris fin et que le patron de la SST a regagné Maurice.