La première édition de la conférence de transformation problématique technologique du secteur public a vécu. Organisée à l'hôtel du fleuve par Africa Tech Invest, cette activité a eu comme thème : «Africa, Makeithappen». L'objectif poursuivi était de permettre aux entreprises tant publiques que privées d'échanger sur les opportunités de croissance et de développement des technologies, réussir leur transformation numérique et optimiser leur management public.
Pour ce faire, Tony Munongo, Conseiller principal du collège PTNTIC ; Kale Kalemba, Directeur de la Régulation Vodacom RDC ; Guy-Roland Ntsimba, Directeur Agence développement de l'Economie numérique, étaient au banc des intervenants pour offrir toutes les stratégies nécessaires.
Ces trois intervenants ont parlé tour à tour de l'Intelligence artificielle, des infrastructures dans les processus de modernisation et de digitalisation, Mines et Énergies, cyber sécurité ainsi que de la gouvernance numérique. « Recourir à la technologie dans notre présence, c'est améliorer notre nation de demain. L'africatechinvest qui date est cette plateforme dédiée à réduire la facture économique au numérique qui existe et cela, en mettant en avant des solutions innovantes dans le but d'améliorer les performances de grandes entreprises et institutions publiques afin, entre autres, d'assainir le climat des affaires.
Nous croyons fermement que l'utilisation de nouvelles technologies produira de meilleurs résultats d'abord pour nous en tant qu'individus, ensuite, pour notre pays la République démocratique du Congo, et, plus largement, pour les 53 autres nations qui constitue le continent africain», a déclaré Magalie Tema Bemba, directrice générale Temabe Global.
«Vodacom est l'une des entreprises en RDC qui a pris en mal ce problème et en mettant en place en interne il y a 5 ans la réglementation nationale des politiques (RGDP) qui vise à pouvoir, protéger les données non seulement de ses abonnés, mais aussi de ses agents. La mise en place des mesures d'application de la loi de Telecom ou des mesures d'application du code numérique va permettre justement à la RDC, si pas déjà de rattraper le retard qu'elle avait mais aussi, de pouvoir s'aligner par rapport aux différents standards qui existent non seulement au niveau des sous-régions mais aussi des régions auxquelles nous appartenons afin de mieux protéger principalement les données des abonnés congolais », a expliqué Kale Kalemba, directeur de régulation chez Vodacom.