La population de la Ville de Kalemie court la période la plus difficile de l'histoire suite à la carence de maïs. Un des aliments de base les plus consommés par la plupart des Kalemiards.
Ces derniers assistent à une flambée vertigineuse des prix du maïs sur le marché local, affectant même le prix de la farine.
Un sac de maïs de 100kgs coûte aujourd'hui 100 USD équivalant à 210.000 FC sur le marché local alors qu'on l'achetait à 90.000fc. La mesure, communément appelée « POMPA » qui se vendait jadis, sur le marché local, à 16.000fc est passée à ce jour, à 52.000 FC, tandis que la petite mesure appelée « KWAKER » qui s'achetait à 900 FC se négocie avec 1500 FC, selon la qualité de la farine.
A la question de savoir quelle est la cause exacte de cette hausse des prix, les mamans marchandes du maïs et de la farine de ce produit, pointent du doigt sur les ONGs d'être à la base.
Ces dernières achètent le maïs en gros à partir des ports et petits ports de Kalemie pour amener la farine, à en croire les marchandes, en dehors de la Ville où elles organisent des foires dans les sites des déplacés retournés, voire hors de la Province.
Les consommateurs de cette denrée alimentaire ne sachant pas sur quel pied danser, crient à la famine en Ville. Devant ce casse-tête pour Kalemie et ses environs où de l'argent dans ce milieu ne circule plus régulièrement comme par le passé, le Technicien en la matière, M. Patrice Ngoy Longo, Chef de Division Provinciale de l'Agriculture ad intérim, en nous recevant à son Bureau de travail, ce jeudi 30 mars à 13h42', s'est réservé à tout commentaire.
Il y a lieu de signaler que la Ville de Kalemie est ravitaillée en maïs par les Territoires de Nyunzu à travers les trains de la SNCC, de Moba par les bateaux privés et par certains agriculteurs de la République soeur de Tanzanie au moyen des boats.