Depuis quelques semaines, les bruits d'un éventuel rémaniement ministériel animent les débats. Depuis lors, certains ministres en poste multiplient des stratagèmes pour conserver leur poste. Ce n'est pas le ministre Paul ( nom d'emprunt) qui nous démentira
C'est un truisme de dire que chaque peuple dispose de sa propre trajectoire, sa culture, ses pesanteurs, ses traditions. De même, une chose demeure certaine : tous les peuples du monde aspirent au développement, à la liberté, à la dignité, à la justice, au progrès social et à la paix.
La misère, l'injustice sociale, le mépris de l'autre, finissent toujours par faire sauter les soupapes de sécurité multiples et toutes les barrières dressées sur les chemins du combat populaire pour l'émancipation et le bien-être.
La vie de plus en plus chère, avec comme corollaires la pauvreté galopante dans les villes et dans les campagnes, la multiplication des stratégies de survie au quotidien, la crise persistante des secteurs publics de l'éducation et de la santé, la recrudescence des pathologies moyenâgeuses sur fond d'une extrême misère, etc.
Chaque jour nous apporte son lot de preuves d'une funeste volonté des tenants du pouvoir, pour se pérenniser, par l'illégalité et des pratiques occultes, au nom simplement de leurs privilèges indus
Tenez, nous sommes à Yaoundé. Capitale politique du Cameroun, siège des institutions. C'est un ministre de la république qui fait l'objet de tous les commentaires depuis lundi dernier
Dans le souci de vouloir conserver son poste ministériel, Monsieur Paul s'est rendu lundi dernier chez un marabout bien connu du quartier Essos de Yaoundé pour solliciter ses services.
Facture de la note: 05 millions de francs Cfa. Seulement, mal lui en a pris quand il n'a pas respecté les consignes de son marabout: Se déshabiller et se balader pendant 2 minutes à l'avenue Germaine.
Jugeant cette exigeance un peu plus osée, ce dernier a pu se balader en pyjama et à son retour, il s'est plutôt fait bastonner par son marabout pour n'avoir pas respecter les consignes.
Depuis lundi, ce ministre camerounais traine avec lui un visage portant encore les traces de cette giffle.
Selon nos informations, ce ministre de la république est coutumier de tels faits. Sans doute, il s'en est tiré avec de légères blessures sur le visage et a décidé de ne pas porter plainte contre son marabout.
Désormais, le ministre victime de la gifle du marabout dit à sa famille avoir retrouver son chemin. «c'est fini avec les marabouts» jure-t-il, expliquant au passage se confesser à Dieu. Un souhait partagé par son épouse, qui assure elle aussi l'assister dans cet exercice.