De nombreuses personnes, dont des professionnelles du sexe et des personnes vivant avec le VIH, ont pu bénéficier de la présence de deux dispensaires implantés à Antananarivo dans la quartier de 67ha et à Toliara dans les quartiers de Tsimenatse I. " Le dispensaire est spécialisé en matière d ' Infection Sexuellement Transmissible. Celui d'Antananarivo dispose du Test-Treat-Retain (TTR). Il est à souligner que le continuum de soins a été assuré à travers le fonds PISCA financé par l'ambassade de France.
Il s'agit pour ce jour ndlr : hier) d'un atelier de capitalisation du projet appuyé par le PISCA via l'ambassade de France. Les appuis se manifestent à travers les activités de routines médicales et appuis financiers aux bénéficiaires de SISAL depuis 2022 ", indique Rivoniaina Miantsasoa Mickaella, responsable de suivi et évaluation auprès de SISAL Tana et Toliara.
Depuis avril 2022 jusqu'à ce jour, douze milles personnes ont pu bénéficier du service proposé. Les dispensaires prennent en charge les malades, à travers une prévention primaire du VIH, par le biais de l'information, l'éducation, la communication lors des maraudes ainsi que la mise à disposition de préservatifs. Il s'agit également de dépistage et de diagnostic à trois tests du VIH puis le traitement et soins du VIH par la mise en place d'un traitement retroviral. Des soutiens psychologiques, thérapeutiques et suivi personnalisé ainsi que de la sensibilisation pour la mesure de charge virale.
Autonomisation
Financée par le fonds d'appui pour la société civile FSPI-PISCA ou Le fonds Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d'Acteurs, l'association Sambatra Izay Salama (SISAL) a travaillé au développement d'un environnement socio-économique protecteur, propice à l'application des droits fondamentaux des femmes du travail de sexe et des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Par ailleurs, l'autonomisation des bénéficiaires se fait à travers l'appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR).
Trente-trois bénéficiaires femmes à Antananarivo et Toliara ont pu exercer des activités complémentaires pour être autonomes. Safidy, une mère de deux enfants, bénéficiaire du projet, a pu se libérer de son ancien travail en tant que professionnelle du sexe. " Ma vie avant de bénéficier du projet était vraiment difficile. Maintenant, je travaille dignement et je peux subvenir aux besoins de mon enfant sans revenir à mon ancien travail. À travers le crochet,je reçois un salaire par jour et je peux même épargner avec cette nouvelle activité", indique-t-elle.