Le nouveau directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH), Patrice Vahar, invite les autorités congolaises à intensifier leurs efforts dans la lutte contre l'impunité.
Il l'a déclaré mardi 4 avril à Kinshasa, après avoir pris part aux discussions, devant le Conseil des droits de l'homme, le 30 mars dernier, à Genève, sur la RDC, notamment, les sujets relatifs à l'évolution des droits de l'homme.
« J'ai pour habitude de dire, l'impunité, si on veut simplifier la formule, c'est le fait d'ôter à la société, à l'Etat, à la Nation, à toute communauté, l'opportunité de se guérir d'un mal. Lorsqu'il y a l'impunité, l'auteur pense être célébré, et la victime désespère dans la société. C'est plus frappant surtout quand il s'agit du viol ou bien des violences basées sur le genre. Donc, lutter véritablement contre l'impunité, quel qu'en soit l'auteur et quelle qu'en soit la victime, je crois que c'est quelque chose qui est assez important » a-t-il déclaré.
Patrice Vahar a toutefois salué la disponibilité de la RDC et son ouverture dans les échanges ainsi que les efforts dans la promotion des droits de l'homme.
« Il y a beaucoup d'efforts qui doivent être faits dans ce sens-là. Il y a beaucoup d'efforts qui se font dans le cadre de la justice militaire, je crois dans la justice civile également. Nous devons continuer à pouvoir accompagner la RDC et tous les acteurs dans ce cadre-là. Mais aussi servir d'exemple, de ce que personne n'est au-dessus de la loi », a poursuivi le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme.