La société civile forces vives du Maniema sous antenne de Basonge 1 a alerté mardi 4 avril sur la rupture de stocks de médicaments anti tuberculeux dans la zone de santé rurale de Samba depuis un mois.
«Il observe malheureusement une rupture des tuberculostatiques dans toutes les 14 structures sanitaires de la zone de santé rurale de Samba, c'est-à-dire 12 centres de santé,1 centre hospitalier intégré et l'hôpital général de référence et cela depuis un mois. Mais c'est grave ! », a déclaré le président de cette structure citoyenne, Dallas Abedi Kazimoto.
Il a en outre alerté sur un danger qui guette la communauté locale.
Celle-ci « se verra contaminée en masse car, les patients dépistés positifs à la tuberculose dans toutes les aires de santé se voient privés des médicaments ; alors que certains d'entre eux sont en cours de la prise des molécules et d'autres n'ont même pas encore commencé le traitement ».
Pour cet activiste des droits de l'homme, on risque d'assister à une hécatombe dans les jours à venir.
Il implore les partenaires dans la lutte contre la lèpre et la tuberculose pour un approvisionnement AV Irato en tuberculostatiques dans la zone de santé rurale de Samba.
Contacté par Radio Okapi, le médecin coordonnateur du Programme de lutte contre la lèpre et la tuberculose, Ngongo Omeonga, confirme l'information.
Il fait savoir que le conflit de leadership au sein de la centrale d'achat et de distribution des médicaments essentiels (CDR) CAMEMA, est à la base de cette situation de rupture de stocks de médicaments.