Dans une correspondance adressée, le 4 avril, au diplomate français avec ampliation au vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères; au ministre de la Communication et des Médias et au président du bureau du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (Csac), l'Observatoire de la liberté de la presse en Afrique (Olpa) appelle à une étroite coopération entre les autorités congolaises et les services étatiques de France afin de mettre hors d'état de nuire les assaillants de Christian Bosembe Lokando.
L'Olpa a protesté « avec la dernière énergie » contre l'agression brutale à Paris en France du président du bureau du Csac, Christian Bosembe Lokando. Tout en condamnant cet acte scandaleux contre un officiel congolais, il attend du diplomate français en RDC de bien vouloir coopérer franchement avec les autorités congolaises et d'autres services étatiques français afin de mettre hors d'état de nuire ces assaillants du président du Csac.
Ce représentant de l'instance publique de régulation des médias en RDC, a rappelé l'Olpa, est en mission officielle en France. Curieusement et contre toute attente, il a été attaqué, le 1er avril, par une bande des marginaux se réclamant membres de l'opposition politique congolaise en exil communément appelée « combattants » qui l'ont rué de plusieurs coups de poing, l'accusant de travailler pour le régime de Kinshasa.
« Aucun assaillant n'a été appréhendé par les forces de police françaises, à la grande stupéfaction de l'opinion publique congolaise qui n'arrive pas à comprendre comment les auteurs d'une atteinte à l'intégrité physique (violation de droits humains) peuvent jouir d'une totale impunité dans un pays réputé dans la défense des valeurs démocratiques », a regretté l'Olpa dans sa lettre signée par la secrétaire exécutive par intérim, Chancelle Nsingi Bamenga.