La première rencontre de l'année du Comité de concertation entre l'Etat et le secteur privé s'est déroulé mercredi.
'Le renforcement de ce partenariat est inscrit au rang des priorités de la Feuille de route gouvernementale', a rappelé Sani Yaya, le ministre de l'Economie et des Finances, qui présidait les travaux.
Il s'est déclaré confiant quant à la capacité des entreprises à participer au développement économique.
'Nous avons confiance en nos entreprises, petites moyennes et grandes pour apporter une contribution efficace pour la résolution des défis de long terme de notre pays, à savoir la croissance, l'emploi et l'innovation', a martelé M. Yaya.
L'objectif de ce dialogue est également de construire une relation de confiance entre les entreprises et l'administration fiscale.
Le contexte économique a été au centre des échanges.
La situation est toujours compliquée difficile marqué par les incertitudes liées aux différentes crises sanitaire, sécuritaire, économique, climatique et alimentaire.
Face aux tensions inflationnistes exacerbées par la poursuite de la guerre en Ukraine, les banques centrales ont dans leur ensemble procédé à un resserrement de leurs politiques monétaires, avec comme conséquence un renchérissement des conditions de financements tant sur les marchés internationaux que régionaux.
Malgré ces difficultés, le Togo maintient une dynamique de réformes destinée à renforcer la compétitivité de son économie et la qualité de sa croissance, a souligné le ministre.
De nouvelles opportunités se présentent pour le secteur privé. Il y a d'abord l'adhésion du Togo au Commonwealth et ensuite la mise en oeuvre de la ZLECAF, la zone de libre échange africaine.
De formidables occasion de s'ouvrir à de nouveaux marchés.