Au cours de l'hommage que les populations de l'Indénié-Djuablin ont rendu au Président de la République Alassane Ouattara le samedi 18 mars 2023, les principaux intervenants ont reconnu et salué les efforts colossaux que le chef de l'Etat a faits dans tous les secteurs en vue de booster le développement de la région. Toute chose qui les encourage à demander davantage au Président Ouattara comme l'a fait observer le ministre Adom Roger : « Depuis l'arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara, il apporte au quotidien des solutions concrètes aux préoccupations des Ivoiriens assurant ainsi le développement et la prospérité du pays ». Adom Roger ne croit pas si bien dire surtout lorsque l'on jette un regard sur les réalisations faites dans la région.
Hydraulique et électricité à portée de main
Dans le cadre d'une tournée qui l'avait conduit dans les régions du Gontougo et de l'Indénié-Djuablin l'an dernier, Laurent Tchagba, alors ministre de l'Hydraulique, avait procédé, à Agnibilékrou, au lancement des travaux d'extension du réseau de distribution d'eau potable et à l'inauguration de l'unité de production préfabriquée (UCD). Le ministre avait alors expliqué que ces réalisations répondaient au souci de combler en urgence le déficit de production en eau potable dans certaines localités, selon le voeu du Président de la République Alassane Ouattara. L'unité d'Agnibilékrou, d'un coût de 1, 264 milliard FCFA, est financée par la Société générale de France et produira 2000m3 d'eau potable par jour. Ce qui porte la production journalière à 5156m3 contre 3156m3 auparavant pour un besoin de 3754 m3 par jour.
Pour desservir les nouveaux quartiers en création, Laurent Tchagba avait précisé que l'extension du réseau hydraulique dont il a lancé les travaux d'une durée de 6 mois, portera sur 30 km. Pour un coût de 503,067 millions francs CFA, elle impactera 1000 abonnés supplémentaires. Dans la foulée, le ministre de l'Hydraulique avait également visité les travaux du barrage sur la Comoé au niveau de la localité de Dalo. Une fois achevé, ce barrage de traitement de l'eau de surface renforcera la desserte en eau potable des populations de la commune d'Abengourou et des localités traversées par les canalisations. A cet effet, 5 châteaux d'eau dont les travaux sont à ce jour achevés, attendent d'être approvisionnés en eau pour le grand bonheur des populations qui s'impatientent au regard des pénuries d'eau devenues récurrentes à Abengourou malgré les énormes efforts initiés par le gouvernement pour résorber la question.
D'importants travaux de réhabilitation et de construction de châteaux d'eau avaient alors permis de faire oublier les soucis liés à l'eau. Depuis, la démographie galopante et l'attrait de la ville aidant, la population a explosé et les infrastructures hydrauliques existantes sont vite devenues désuètes. Au niveau de l'électrification, la région de l'Indénié-Djuablin est l'une des mieux nanties avec 98% des localités de plus de 500 habitants éclairées. Les efforts sont d'ailleurs en cours pour accroitre ces performances depuis la dernière élection présidentielle. Ici, c'est au niveau des grandes villes à l'extension rapide que le gouvernement, à travers CI-Energies, a décidé de concentrer ses efforts.
En effet, les nouveaux quartiers habités sont généralement dépourvus d'électricité. Mais depuis l'année 2022, des projets en cours permettent d'étendre les lignes électriques dans ces quartiers. C'est le cas des quartiers Lycée résidentiel, Cafétou et Agnikro à Abengourou, même si les travaux très avancés, connaissent un ralentissement depuis quelques mois maintenant. Les habitants que nous avons pu rencontrer sont toutefois optimistes. Ils placent d'espoir en l'extension du réseau de distribution d'eau qui va rendre viable ce quartier très apprécié des populations.
« Notre reconnaissance au Président Ouattara et au gouvernement est infinie. Lorsque, il y a quelques années, le quartier Henri Konan Bédié a été électrifié par le président, nous étions frustrés. Car ici au Lycée résidentiel, malgré le standing du quartier, nous sommes obligés de faire des branchements de fortune en déposant nos compteurs électriques très loin. Cela entraîne des coûts énormes sans parler des risques divers. C'est d'ailleurs la même chose pour l'eau. Donc, voir les prémices d'une électrification prochaine du quartier nous réjouit. Nous sommes très impatients que le projet arrive dans notre quartier », a confié un habitant du quartier Lycée. Chacun rêve déjà à la fin des difficultés d'accès au courant et à l'eau potable.
L'agriculture pas en reste
Intervenant à l'occasion de la journée d'hommage au chef de l'Etat du 18 mars dernier, le porte-parole des planteurs, Ehora Yao, s'était félicité des avancées dans son secteur d'activité. «La présence quantitative et qualitative des braves paysans à cette cérémonie d'hommage et de reconnaissance ce jour-là démontre bien l'intérêt que ceux-ci portent aux nombreuses actions réalisées par le Président Ouattara pour la Côte d'Ivoire en général et pour le monde agricole en particulier, depuis son avènement à la magistrature suprême de la Côte d'Ivoire. Nous saluons l'amélioration dans la filière café-cacao qui impacte positivement la vie des acteurs. Toutefois, nous lui serions encore plus reconnaissants de réaliser le bitumage de l'axe-Abengourou-Bettié-Aboisso, Anissué-Amiankouassikro et de réhabiliter les pistes dégradées pour faciliter le ramassage de nos produits. Nous souhaitons aussi l'accroissement des dotations des coopératives en sacherie et en produits phytosanitaires ainsi que la gestion rigoureuse et efficace des filières hévéicoles et anacarde afin que les prix d'achat soient améliorés ».
Les prix garantis aux producteurs restent un argument de poids pour les paysans de la région. Dans le souci de rapprocher les consommateurs des produits vivriers en vue de lutter efficacement contre la cherté de la vie et assurer la sécurité alimentaire, le gouvernement ivoirien a mis en place divers plans dont le Projet d'urgence pour la sécurité alimentaire (PURGA). Une cérémonie conjointe de pose de la première pierre des édifices des localités de Manzanouan et Dufrébo dans le département d'Agnibilékrou a réuni, le jeudi 9 mars, les autorités, les cadres et les populations sorties nombreuses pour l'occasion sur le site d'un hectare dédié au projet à Manzanouan.
Kouakou Léopold, le directeur régional de l'OCPV (Office d'aide à la commercialisation des produits vivriers), qui supervise la construction des deux marchés, a indiqué que le site abritera, au terme des 6 mois que dureront les travaux, deux hangars, un magasin, des bureaux et des sanitaires, le tout clôturé. Le projet dont la gestion sera confiée aux organisations de producteurs, prévoit également des camions de ramassage et des tricycles afin de servir une zone alentours de 50 kilomètres. Kouakou Léopold a justifié la construction de ces infrastructures sur les lieux de production par la volonté du gouvernement de limiter les pertes post-récoltes, de faciliter l'accès des productions aux consommateurs et de permettre l'autonomisation des producteurs de vivriers.
Pour Kouao Solange, présidente des productrices de vivrier, le gouvernement vient ainsi de réaliser un de leurs rêves, celui de voir optimiser leurs gains au regard des pertes issues du manque de débouchés et à cause des problèmes d'évacuation.
Le département du Djuablin apparaît comme l'une des plus grandes productrices de produits avicoles en Côte d'Ivoire. Gravement perturbé par la Covid-19, le secteur n'a pas été oublié par l'Etat ivoirien et ses partenaires. C'est ainsi que dans le cadre du Projet de solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et l'e-Agriculture (PSNDEA), initiative majeure du ministère de la Communication et de l'Économie numérique, les aviculteurs affiliés à l'Interprofessionnelle agricole de la filière avicole (IPRAVI) et basés dans les localités de Niablé, Abengourou, Anuanua et Agnibilékrou ont reçu des appuis en fournitures de poussins et d'aliments en vue de faire face à la crise de la Covid-19.
Le projet qui visait à éviter la mort de la filière par l'octroi de cinq millions de poussins et 10 000 tonnes d'aliments à 475 fermiers, a été couronné de succès. Selon Koné Abdul Karim, spécialiste d'e-Agriculture du PSNDEA en charge du volet avicole qui a rendu visite aux bénéficiaires, l'Indénié-Djuablin a reçu 55 % des poussins et aliments soit environ 2,6 millions de poussins et près de 6 millions de tonnes d'aliments distribués. Les acteurs de la filière avicole comme N'Cho Anin Louise, présidente de la section Abengourou de l'Association nationale des aviculteurs de Côte d'Ivoire (ANAVICI) qui a reçu 6 000 poussins de chair et 12 tonnes d'aliments afin de remettre sa ferme à flot après des moments d'inquiétude et d'incertitude suite aux périodes difficiles liées à la crise sanitaire de la COVID.19, se sont félicités des résultats largement positifs qui leur ont permis de retrouver un nouveau souffle sauvant ainsi leurs activités.
« Pendant la crise sanitaire, j'avais plus de 5 000 poulets de chair que je devais vendre pendant les fêtes de Pâques et comme les maquis étaient fermés, j'ai tout perdu. J'étais obligée de brader le poulet, de faire des dons et de chercher des fonds pour payer les employés. Grâce au projet PSNDEA, j'ai pu construire deux autres bâtiments, avoir mon unité de fabrique d'aliments et ça m'a aidé à agrandir mon chiffre d'affaires » s'est-elle réjouie.
C'est le même sentiment de satisfaction qu'éprouve un autre éleveur, Kouadio Ali Ouattara. Cet aviculteur installé à Agnibilékrou produisait quatre fois 80.000 poulets l'an, pour près de 72 millions FCFA. Au bord de la faillite à cause de la pandémie, l'homme a pu sauver son activité grâce au PSNDEA. « J'avais 60 000 poulets quand survint la Covid-19. La vente a été retardée compte tenu de la fermeture du marché à Abidjan et les poulets sont restés invendus. On a perdu la moitié de l'argent investi », s'est-il confié avant de déclarer qu'avec une dotation de 60 000 poussins et 100 tonnes d'aliments reçus du projet, il a relancé son activité, sauvant du coup l'emploi des 48 personnes qu'il avait dû mettre au chômage. Mieux, Kouadio Ali a étendu son exploitation en créant des abris pour 25.000 et 40.000 poulets, créé une unité d'abattage d'une capacité de 5000 têtes par jour et une unité de conservation d'une capacité de 40 000 poulets. La création d'emplois reste un point important des projets du gouvernement. Ainsi, ce sont 100 millions de francs CFA qui ont été mis à la disposition des jeunes et des femmes pour le financement de leurs projets.
Education, une des régions les plus scolarisées
L'Indénié-Djuablin est l'une des régions les mieux loties en matière d'établissements scolaires. Il n'est pas excessif d'affirmer que tous les villages disposent d'une ou plusieurs écoles primaires, certains s'offrant même le luxe d'avoir des collèges de proximité et des collèges privés. Ici, les 14 chefs-lieux de sous-préfecture ont des collèges de proximité et la politique actuelle consiste à étendre la construction de collèges aux autres gros villages de la région et aux quartiers périphériques des villes. C'est dans ce cadre que le président du conseil régional Wouadja Essay, en ce début d'année 2023, a posé la première pierre des établissements secondaires dans plusieurs villages comme Yobouakro, Manzanouan et Bangoua dans le département d'Agnibilékrou ; Abradinou (département de Bettié), Akoikro, Adaou, Adoukoffikro, Appoisso et Satikran.
Ce sont en moyenne, depuis 2020, 4 collèges de proximité qui ouvrent leurs portes dans la région.Déjà, à la rentrée scolaire 2021-2022, les localités d'Affalikro et d'Amoriakro ont vu l'ouverture de leurs nouveaux collèges. Ces infrastructures qui s'inscrivent dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme Social du Gouvernement en son volet « Projet à impact des régions », sont les derniers nés des établissements scolaires secondaires dans l'Indénié-Djuablin en attendant l'ouverture à la rentrée prochaine des 5 collèges cités. Les travaux de construction de certains de ces établissements dont les sites ont été identifiés, commenceront d'ici peu pour le bonheur des populations. Ils viendront enrichir la carte scolaire qui a vu émerger les collèges de proximité des localités d'Akoboissué, de Damé, de Diamarakro, de Dufrebo, de Sankadiokro, d'Agnibilékro, du quartier HKB d'Abengourou, sans oublier le bâtiment de quatre salles construit au sein du collège moderne Nanan Boa Kouassi III d'Abengourou.
La construction de ces collèges met fin à un véritable casse-tête pour les parents et les acteurs du système scolaire qui avait naturellement d'énormes conséquences fâcheuses pour le concerné lui-même et pour ses parents. En effet, faute d'avoir un tuteur qui consentirait à prendre sous son aile le gamin à peine sevré, les parents se résolvaient à lui trouver un logis en location. Les élèves se partageaient la maison de fortune où la mixité avec toutes les conséquences que l'on devine était le cadet des soucis. Le taux d'échec était à l'avenant, vu que les enfants étaient livrés à eux-mêmes par manque de suivi des parents qui vivaient très loin. Il arrivait d'ailleurs que certains parents décident que leur progéniture ne s'inscrive pas en sixième où ses compétences l'orientent par manque de moyens et dans l'impossibilité qu'ils étaient de trouver des tuteurs. Les infortunés apprenaient la vie de façon brutale, à la merci d'adultes peu vertueux qui exploitaient sexuellement les gamines et initiaient certains garçons aux affres de la pègre locale.
C'est tous ces risques qui ont connu une fin avec l'explosion des collèges de proximité. Aujourd'hui dans l'Indénié-Djuablin, chaque chef-lieu de sous-préfecture et presque tous les gros villages disposent de leurs propres collèges de proximité. Ce projet a impacté positivement la scolarisation à telle enseigne que la région figure parmi celles qui ont les plus forts taux d'enfants scolarisés. En plus d'être une solution pour la scolarisation des enfants, les collèges de proximité se présentent comme des accompagnateurs efficaces de développement. En effet, les personnels affectés dans ces écoles accroissent la consommation dans les localités concernées. Dès lors, les cadres sont de plus en plus actifs quant à la construction d'habitations et la mise en place d'autres services pour lesquels les nouveaux arrivants sont des partenaires sûrs. Depuis l'extension des infrastructures scolaires au plus près des populations, les taux d'échecs et d'abandons scolaires se sont réduits.
Ponts et chaussées, le grand bond de l'Indénié-Djuablin
Hinin Moustapha, un cadre de la région, invite à revisiter les infrastructures réalisées par le Président Ouattara. « Le travail abattu par le Président de la République SEM Alassane Ouattara en si peu de temps est incroyable. Dans le grand Est ici, les populations sont témoins des travaux d'envergure réalisés par le Président Ouattara, notamment, la réhabilitation de la route Agnibilékrou-Bondoukou, le bitumage de la voie Agnibilékrou-Takikro, la construction du nouveau pont sur la Comoé à Aneykouadiokro près d'Aniassué, les travaux d'électrification et d'adduction en eau sans oublier les jeunes qui sont au coeur de sa politique cette année », énumère-t-il. En plus des travaux de réhabilitation de routes entrepris depuis son accession au pouvoir, Ouattara n'a jamais oublié la région de l'Indénié-Djuablin dans ses projets de développement des infrastructures routières. Après les travaux de réhabilitation de la route Adzopé-Abengourou-Agnibilékro et ceux du pont de Bettié, d'importants travaux sont en cours dans la région comme le rappelle Hinin. A côté de ces ouvrages, les pistes rurales ne sont pas oubliées. Elles recevront du reprofilage lourd pour faciliter le ramassage des produits vivriers et la circulation des personnes.
Un système sanitaire et une administration performants
A Abengourou, chef-lieu de l'Indénié-Djuablin, presque toutes les administrations centrales sont représentées par des directions régionales. Cette dynamique du gouvernement visant à rapprocher les usagers des services en procédant à la déconcentration et à la décentralisation facilite bien de choses. C'est par exemple le cas pour les concours administratifs. Désormais, Abengourou est un centre de composition pour la plupart des concours de la fonction publique, les candidats pouvant accomplir toutes les procédures sur place. Cette ville reste également très bien dotée en services sanitaires avec le mérite d'accélérer les prestations et les consultations médicales. D'ailleurs, au cours d'une récente visite dans la région, le ministre de la Santé Pierre Dimba a saisi l'occasion pour révéler la hausse de l'offre sanitaire par le relèvement des plateaux techniques de 24 établissements sanitaires.
Pour le CHR d'Abengourou, l'on note la réhabilitation et la mise en service du centre d'imagerie médicale avec entre autres, l'installation d'un scanner, d'un échographe, d'une radiologie et la réhabilitation du bloc opératoire du service de gynécologie. Les deux blocs du service de chirurgie seront eux aussi réhabilités de même que le plateau technique recevra une cure de jouvence. La Couverture Médicale Universelle (CMU) permet de faire tomber la barrière financière entre riches et pauvres en autorisant tout le monde à se soigner dans 3000 centres de santé à travers le pays. Dans l'Indénié-Djuablin, l'Office national de la protection civile dispose d'un centre de secours d'urgence. Fort d'un effectif de 81 sapeurs-pompiers civils, les sauveteurs, avec leurs matériels parfois vétustes, interviennent régulièrement sur divers théâtres de sinistres qui vont des accidents de la circulation aux incendies en passant par les noyades et d'autres cas requérant leur expertise.