Le Cadre de concertation de la société civile dénonce les meurtres récurrents des civiles par des personnes armées non autrement identifiées dans le territoire de Kenge. Lucien Lufutu, président de cette structure citoyenne, a rapporté mercredi 5 avril qu'au moins trois à cinq cas de meurtre ont été recensés par mois dans le territoire de Kenge depuis que l'insécurité a élu domicile à Kwamouth.
Le dernier cas en date est le meurtre le lundi 3 avril, d'un enseignant par les hommes armés vers le village pont Kwango, à 75 kilomètres de la ville de Kenge.
L'infortuné a été pris au piège dans la brousse, précise la même source.
Lucien Lufutu revient sur ces cas d'assassinat et plaide pour le renforcement des mesures sécuritaires dans ce coin du pays :
« Chaque mois, nous enregistrons 3 à 5 cas d'assassinats rien que dans le territoire de Kenge. Le dernier cas est celui du 3 avril 2023 au pont Kwango dans la brousse où on a assassiné un enseignant, Malachie Ntungu qui partait visiter son père, fermier quelque part dans la brousse. Il est tombé entre les mains des assaillants qui l'ont tué. Le corps est arrivé à la morgue de l'hôpital général de référence de Kenge. Nous demandons que le gouvernement puisse davantage renforcer la sécurité dans la partie de pont Kwango, Batshongo, Kabuba et Bukanga Lonzo ».
Aux membres de la communauté du Kwango, Lucien Lufutu leur recommande d'éviter de se promener seuls, peu importe les circonstances, mais de se promener toujours en groupe pour se sécuriser davantage.
Il les appelle également à dénoncer tout mouvement suspect constaté dans des villages pour que les services de sécurité puissent bien jouer leur rôle.