Dakar — Des acteurs de l'état civil prennent part depuis ce jeudi à une série de formations organisées à Dakar dans le but de contribuer au renforcement de leurs capacités, a constaté l'APS.
"La première phase que nous lançons aujourd'hui concerne plus de 2000 agents, plus de 600 officiers et 600 archivistes et plus de 800 auxiliaires", a précisé le ministre des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla.
Il a précisé que pour cette première phase, 152 sessions de formations sont prévues pour toucher tous les acteurs. La deuxième phase, prévue au mois d'octobre 2023, va prendre en charge les auxiliaires d'état civil, dont le nombre est évalué à plus de 14.000 chefs de village et chefs de quartier.
Mamadou Talla présidait l'atelier de lancement des cascades de formation des acteurs de l'état civil, en présence de la représentante de l'Agence de développement belge (ENABEL), Annick Deetets, et du président de l'Union des élus locaux, Mamadou Wouri Baïla Diallo.
Cette rencontre de deux jours entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d'appui au renforcement du système d'information de l'état civil et à la consolidation du fichier national d'identité biométrique, dénommé Programme "Nekkal".
Mamadou Talla a rappelé que dans le cadre de ce programme, "cinq millions d'actes d'état civil ont été pratiquement numérisés sur un objectif de 15 millions".
Il a aussi annoncé "la mise en place d'un registre national d'état civil", qui va centraliser l'ensemble des données de toutes les collectivités territoriales.
Plusieurs praticiens chargés du système d'état civil, dont des officiers et des agents d'état civil, des auxiliaires et archivistes prennent part à la formation.
Un manuel de formation destiné aux agents chargés de la gestion des archives de l'état civil et un guide du formateur des auxiliaires de l'état civil ont été présentés par le directeur de l'état civil, Aliou Ousmane Sall.
"Ces deux documents validés lors de la cérémonie d'ouverture, ont pour but d'assurer à ces formateurs les meilleures conditions de réussite", a indiqué le ministre.