1- L'ironie de la folie des masses au PPA-CI
L'entremêlement de la nostalgie du pouvoir perdu et du rêve de le retrouver, continue de provoquer un état crépusculaire mental au PPA-CI, source de tout le délire collectif de ses membres.
Le débit des sornettes barbares qu'ils utilisent pour se donner bonne conscience, demeure un embarras pour eux-mêmes qui entreprennent le déni du génie du pouvoir RHDP. Contre mauvaise fortune, ils font souffler à des oreilles militantes corrompues des mensonges, des promesses de changement par la métaphore du 6 qui deviendra 9, un présage fermé au réel et ouvert à illusion, pour préparer leurs militants à un match retour si l'on en réfère aux motifs d'interpellation de certains d'entre eux.
Ils se sont exprimés ainsi à l'occasion de rencontre politique à une communauté de fidèles, qui tourne en rond au sein d'un système politique sans valeur qui a besoin d'une cure pathologique pour soigner sa folie de masse.
2- Le processus de préparation idéologique à la violence.
Les GOR expriment la haine aux cours de leurs réunions politiques, ils préparent les mentalités à une résistance contre le pouvoir, lesquelles sont animées par des personnes à la perversité aiguë, ces chantres des plans de barbarie et de vengeance sont Damana Pickass, Odette Lorougnon, Koua Justin et bien d'autres ces derniers temps.
Ils sont dans une constante quête de reproduction de leur méchanceté du passé, en espérant conquérir le pouvoir à nouveau par une approche prédictive au nom d'une croyance frivole, en expliquant à leurs militants de marcher à rebours contre les valeurs de dignité, de conversion au travail, de l'effort commun de construction de la nation, du devoir citoyen, que propose aux ivoiriens le système démocratique du RHDP depuis 13 ans.
Ils sont incapables de s'ajuster à ces valeurs de la république, préférant invoquer le choc des civilisations, une réplique de folie des masses qui a déjà occasionné des affrontements entre communautés, manipulées par ces mêmes frustrés en manque d'originalité, des adeptes de la violence passionnelle puisque c'est à ce jeu, qu'ils comptent réaliser leur rêve de vengeance.
3- La contradiction entre limite et finalité de la liberté d'expression.
Rappelons que ces derniers jouissent de leur liberté malgré le tort de leurs propos sur les populations, parce que la gouvernance du RHDP accorde une place importante à la liberté d'expression, elle accepte le discours contradictoire sur les torts qu'elle peut occasionner, en considérant que le tort causé par le discours est la seule limite légitime à cette liberté, contrairement à la conception des GOR du tort quand ils étaient aux affaires dans laquelle, les atteintes à des vérités officielles justifiaient la censure ou la mort.
Une autre de leurs folies est de croire que revenir d'exil ou de prison rend non seulement nouveau, mais surtout fait oublier aux autres, la souffrance effroyable de gestion dont ils ont été victimes. Non, hélas. Mais en tout état de cause, s'ils peuvent se permettre de s'exprimer librement et critiquer le pouvoir actuel, c'est parce que celui-là considère le préjudice du tort causé par la liberté d'expression comme une limite et non comme un risque fatal qu'elle était du temps des GOR.
Cependant la liberté de pensée ne doit pas occulter de prévenir les formes d'expression qui propagent, incitent et promeuvent la haine fondée sur l'intolérance telle que nous propose Odette Lorougnon.
4- Le danger de l'omerta sur les dérives langagières.
Il y en a assez des défiances et des provocations inutiles, des propos mensongers qui poussent régulièrement à des manifestations hostiles contre le régime d'Abidjan sans véritable pénalité, aucune république n'accepte dans son jeu démocratique l'omerta sur l'outrage, surtout envers le président de la république ou des personnes dépositaire de l'autorité publique.
Alors comment justifier que Odette Lorougnon peut parler et recevoir librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté d'expression quand elle porte atteinte, et suscite la révolte contre du régime d'Abidjan?
Pourtant elle s'en est offusquée quant aux règles des réactions appropriées des jeunes du RHDP face à ses expressions, qui ont été interprétées maladroitement par certains comme étant une violation du domicile de Odette Lorougnon oubliant dans leur jugement, que le principe du conflit de liberté d'expression est également sacré, et plaide pour la reconnaissance du tort en mettant en évidence, sa réalité, son ampleur et sa gravité. Et c'est bien ce qui a été fait par les jeunes du RHDP.
Doctorant DBA
Ingénieur
MBA
DESS Administration des Affaires