Congo-Kinshasa: Sud-Kivu - La population de Kalehe réclame la réhabilitation des routes

Les routes nationales (RN2 et RN3) qui traversent le territoire de Kalehe cette sont très délabrées. Ce délabrement engendre déjà multiples conséquences au sein des populations de différentes localités. La population se plaint et lance un appel pathétique aux autorités.

Delphin Birimbi, de la société civile de Kalehe, en appelle à l'intervention urgente du gouvernement central :

« Kalehe vit un calvaire ces derniers temps par ce que sur la RN2 Bukavu-Goma, sur le tronçon Minova-Makelele-Mukwuidja- Nyamishonga-Chez les Français-Nyabibwe jusqu'à Luzira, est dans un état catastrophique. Et lorsqu'on prend la RN3 entre Bukavu et Kisangani, le tronçon Miti-Bitale-Bulambika-Hombo, là on n'en parle même pas. C'est pourquoi nous demandons au gouvernement central de lancer les travaux de réhabilitation de ces routes pour essayer de soulager la population de Kalehe».

En cette période d'enrôlement des électeurs, selon lui, beaucoup de personnes ont un accès difficile aux centres d'enrôlement pour recevoir leurs cartes d'électeur.

Cet acteur de la société civile évoque également la situation des écoliers qui ne peuvent pas atteindre leurs établissements à cause du mauvais état de route.

Les conséquences sur le plan économique sont nombreuses, affirme-t-il : une mesure de farine de manioc qui coûtait 500 francs, revient à 3000 francs, une mesure de haricot est passée de 2000 francs à 6000 francs.

« Il y a aussi un grand nombre de déplacés de guerre venant du Nord-Kivu, qui ont envahi le territoire de Kalehe. Il n'y a pas de voie d'accès pour que les humanitaires viennent en aide à cette catégorie de la population », conclut-il.

L'Office des routes/Sud-Kivu reconnait cette situation. Pendant ce temps, son directeur provincial, Anicet Kakese, dit attendre les moyens financiers dont les devis ont été déjà transmis.

Il ajoute aussi que tous les engins à sa possession sont déjà vétustes et nécessitent d'être renouvelés.

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