La ville d'Antananarivo est de plus en plus dangereuse face à la recrudescence de l'insécurité.
Malheureusement, la criminalité urbaine fait partie de la principale préoccupation de la population. Ces dernières semaines et à la veille de la fête de Pâques, un risque lié au très haut niveau de criminalité sévissant dans la ville. La situation en matière de sécurité dans la capitale demeure instable vu le nombre de victimes en une semaine. Des groupes criminels armés sont souvent actifs dans les rues, dans chaque recoin de la ville. Ce sujet d'insécurité reste sensible et à prendre au sérieux, il touche presque tous les quartiers de la ville, à ne citer que Nanisana, 67 ha, Analamahitsy, Sabotsy Namehana.
Dans la nuit du mercredi, les habitants d'Analamahitsy ont capturé deux malfaiteurs qui venaient de détrousser un passant. Ils opéraient en groupes de trois individus à Analamahitsy, Nanisana et les quartiers avoisinants. Les voleurs, armés d'une arme blanche, ciblent des passants ou travailleurs qui rentrent tard la nuit en présumant qu'ils sont en possession de sommes importantes après leur travail. « Les criminels profitent de l'obscurité . Ça fait longtemps qu'on a avisé la Jirama sur les problèmes d'éclairage public mais jusqu'à aujourd'hui, la Jirama n'a pas encore réagi», témoigne un habitant de Nanisana.
Un autre cas de crime violent s'est produit à Sabotsy namehana. Des voleurs se sont emparés du téléphone portable de la victime en la menaçant avec un sabre. Apeurée, celle-ci n'a eu d'autre choix que de leur donner son téléphone.
Encore le soir du mercredi, aux 67ha, deux malfaiteurs ont essayé de défoncer la porte arrière d'un taxi-be. Le réflexe du receveur a permis de sauver les passagers. Hier, la police nationale a attrapé deux malfaiteurs à proximité du CENAM 67 ha. Ces hommes font partie des voleurs qui entrent dans les taxi-be et agressent les passants.